Contribution de l’IRSN au Débat national sur la transition énergétique

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20/09/2013

 

A la demande du ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, l’IRSN a participé aux travaux du Débat national sur la transition énergétique (DNTE), en particulier au sein du groupe des experts qui constitue l’une des instances du débat national qui en compte sept.

 

Les travaux ont notamment fait apparaître, compte-tenu des objectifs [1] et des différents scenarios proposés, que l’énergie d’origine nucléaire constituera une composante importante de la production électrique tout au long de la période de transition énergétique.

 

Du point de vue de l’IRSN, quelle que soit la trajectoire retenue, la première priorité et responsabilité du secteur de l’industrie électronucléaire vis à vis des citoyens reste bien sûr la sûreté et la sécurité. C’est également une préoccupation légitime du public, comme l’ont rappelé les instances du Débat national sur la transition énergétique.

 

C’est dans ce contexte que l’IRSN a émis un avis relatif à la sûreté nucléaire. Cet avis a été transmis aux instances du débat ainsi qu’aux ministères de tutelle de l’Institut, aux autorités de sûreté etc., et est aujourd’hui publié sur le site internet de l’IRSN.

 

Cette contribution a pour objectif d’apporter un éclairage utile sur les enjeux de la sûreté nucléaire dans le contexte actuel du débat, et notamment sur les interfaces qui existent de facto entre la politique énergétique et la sûreté nucléaire, cette dernière devant en toute hypothèse être maintenue au plus haut niveau, avec pour objectif central d’éviter au pays de connaître un accident majeur, pouvant entraîner un impact radiologique sur les populations et l’environnement d’une partie du territoire national.

 

Lire l’avis de l’IRSN sur la sûreté nucléaire dans le cadre du Débat national sur la transition énergétique (pdf)

 

Note :

  1. Atteinte d’un facteur 4 de réduction des émissions de gaz à effets de serre à l’horizon 2050, en cohérence avec l’engagement international de la France et réduction de la part du nucléaire dans la production électrique nationale, de plus de 75% actuellement à 50% à l’horizon 2025, en cohérence avec l’engagement de campagne du Président de la République.