Note de l’IRSN suite à la mise en cause par l’ACRO de l’usage de dosimètres individuels de type RPL dans les territoires contaminés de la région de Fukushima

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24/03/2015

En mars 2015, l’Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l'Ouest (ACRO) a publié un dossier internet « Fukushima : les défis insurmontables » qui fait le point sur plusieurs aspects des conséquences de l'accident survenu à la centrale de Fukushima en 2011.

 

Parmi ces informations, l’IRSN a noté, dans le chapitre traitant de la dosimétrie des populations incitées au retour, que la représentativité des mesures permises par les dosimètres individuels fournis par la société Chiyoda Technol est mise en cause, de même que l'IRSN qui diffuse en France des dosimètres du même type pour la surveillance radiologique des travailleurs.

 

Ces informations sont inexactes au plan scientifique.

 

La valeur fournie par le dosimètre d’ambiance étant supérieure d’environ 40% à celle du dosimètre individuel, l’ACRO considère implicitement que la première est la bonne, et que par conséquent l’usage de dosimètres passifs individuels se fait au détriment de la protection des personnes. Or, en l’occurrence, et malgré les apparences, c’est l’inverse qui est vrai : les dosimètres passifs individuels donnent une estimation correcte de la dose efficace représentative de l’exposition réelle des personnes, et les dosimètres d’ambiance surestiment considérablement cette même dose efficace.

 

Télécharger la note explicative détaillée de l’IRSN du 24 mars 2015