Personne compétente en radioprotection : ce qui change en 2016

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12/01/2016

 

Des centrales nucléaires aux agences immobilières, en passant par les hôpitaux, les aéroports, les universités ou l’industrie agroalimentaire,  près de 380 000 travailleurs utilisent des sources de rayonnements ionisants en France. Dans les entreprises, des Personnes Compétentes en Radioprotection (PCR) veillent sur leur sécurité.

 

Pour mieux armer les PCR à faire face à leurs responsabilités, une réforme de la formation est entrée en vigueur le 1er juillet 2014, en attendant, d’ici à 2018, une évolution du statut des PCR liée à la transposition en droit français d’une directive européenne Euratom.

 

Des prérequis et une exigence de formation renforcés

 

Avec la réforme, depuis le 1er janvier 2016, la PCR doit à présent disposer d’un niveau bac scientifique ou technologique. Elle doit ensuite suivre une formation initiale, à renouveler tous les cinq ans. Elle ne peut plus exercer que dans les secteurs, les options et le niveau égal ou inférieur précisés sur son certificat de formation.

 

La formation est à présent assurée par des organismes de formation certifiés. Pour les travaux pratiques, l’organisme doit désormais disposer de laboratoires, de matériels de mesure, d’appareils émettant des rayons X et de salles équipées pour ces appareils.

 

Réforme de la formation PCR au 1er janvier 2016

 

Passage de un à trois niveaux de formation

 

En parallèle, les niveaux de formation sont passés de 1 à 3, selon les risques rencontrés, tandis que de nouveaux secteurs bénéficient de formations spécifiques. Une vingtaine d’heures de formation sont dispensés pour le niveau 1, entre 50 et 60 heures pour le niveau 2 et une centaine d’heures pour le niveau 3.

 

L’accent est également mis sur la pratique avec une réorganisation de la formation en deux modules : un théorique pour un tiers du temps, et un module pratique qui occupera les deux tiers restants. La PCR est ainsi formée à mieux présenter les risques liés aux rayonnements aux travailleurs et à mieux échanger avec les différents acteurs, en particulier l’employeur et le médecin du  travail. Enfin, des modules pratiques sont prévus en fonction du secteur d’activité.

 

Pour en savoir plus :