Radioprotection : l’IRSN noue une collaboration avec QST, son homologue japonais

  • Actualité

  • Institutionnel

  • International

28/08/2017

 

​Le National Institute for Quantum and Radiological Sciences and Technology (QST) mène en particulier des études sur les effets cancéreux des rayonnements ionisants, complémentaires de celles réalisées par l’Institut sur les effets non-cancéreux.

 

L’accord de cinq ans signé par Jean-Christophe Niel, directeur général de l’IRSN, et Toshio Hirano, président du QST, approfondit l’accord précédent qui existait entre l’IRSN et le National Institute of Radiological Sciences (NIRS). Depuis avril 2016, le NIRS et une partie des activités du Japan Atomic Energy Agency (JAEA) ont en effet été fusionnés dans le QST.

 

Cette collaboration scientifique concerne cinq domaines de la radioprotection : les effets sur la santé d'expositions chroniques à des faibles doses de rayonnements ionisants, le diagnostic et le traitement de personnes surexposées accidentellement, l'épidémiologie des effets cancéreux et non-cancéreux des rayonnements ionisants, la dosimétrie interne et externe en situations normale et accidentelle, et enfin la dosimétrie biologique.

 

Complémentarités entre les deux instituts

 

L'un des principaux intérêts de cette collaboration va concerner les études expérimentales sur les effets cancéreux des rayonnements ionisants menées par le QST, études qui sont complémentaires des travaux de l’Institut sur les effets non-cancéreux.

 

L’organisme japonais qui dispose d’un hôpital, est également le centre de référence national dans le traitement des personnes surexposées. Ainsi, l’IRSN aura un accès privilégié à des informations telles que résultats d'analyses biologiques, photographies de brûlures radiologiques ou encore protocoles de traitement mis en œuvre.

 

Pour ce qui concerne l'épidémiologie, l’accord devrait faciliter l'accès aux données recueillies par l'Université médicale de Fukushima dans le cadre du suivi des conséquences sanitaires de l’accident de Fukushima.

 

De son côté, QST disposera d’un accès facilité aux trois installations de recherche de l’IRSN: MIRCOM pour la compréhension des effets des rayonnements ionisants sur la cellule, MICADO Lab pour celle d'une exposition chronique au niveau des écosystèmes, et PARISII pour les effets de l’ingestion et de l’inhalation des substances radioactives.

 

Pour en savoir plus

Reportage - la plate-forme d’irradiation Micado Lab