Projet AMORAD : une équipe du Lercm en mission à Fukushima

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02/12/2014

Dans le cadre du projet AMORAD, l’équipe de l’Antenne de Radioécologie Marine de la Seyne-sur-Mer, du Laboratoire d'études radioécologiques en milieux continental et marin (Lercm) de l'IRSN, s'est rendue dans la région de Fukushima Dai-ichi en octobre 2014 pour une mission de deux semaines. Cette mission de prélèvements d’eau, de matières en suspension et de sédiments a été réalisée en collaboration avec le professeur Michio Aoyama de l'Institute of Environmental Radioactivity à l'Université de Fukushima. Elle avait deux objectifs :

  • évaluer la contamination de l'eau et des sédiments marins le long de la côte Pacifique située au Nord de la centrale de Fukushima Dai-ichi ;
  • étudier le devenir en mer des apports de radionucléides par les rivières qui drainent des territoires contaminés.

 

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L’ équipe de l’antenne de la Seyne-sur-Mer du Lercm, en collaboration avec le Pr. Michio Aoyama, a effectué des prélèvements dans la région côtière soumise à l’influence de nombreux petits fleuves côtiers au Nord de la centrale de Fukushima Dai-ichi.

 

Le projet AMORAD, démarré en janvier 2014, vise à améliorer les modèles de prévision de la dispersion et d’évaluation de l’impact des radionucléides au sein de deux compartiments (ainsi que de leur interfaces) qui porteront durablement les traces de l’accident de Fukushima et qu’il apparait donc essentiel de mieux appréhender : d’une part le milieu marin, d’autre part les écosystèmes terrestres et les eaux de surface associées. Pour cela, plusieurs campagnes de prélèvements et d'études sont faites sur différentes zones géographiques, dont les territoires contaminés de Fukushima. Retenu et financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR), ce projet (ANR-11-RSNR-002) piloté par l’IRSN réunit 13 partenaires pour une durée de six ans.

 

La mission réalisée en octobre 2014 vient alimenter l’axe "marin" du projet AMORAD, dont l'objectif principal est d'améliorer les méthodes qui évaluent l'impact sur le milieu marin (eau, sédiments, organismes) d'un rejet accidentel de radionucléides.

 

Le Lercm vient de recevoir les prélèvements revenus du Japon et finalise actuellement sa stratégie d’analyses pour tirer le plus d’informations de ces précieux échantillons. Les premiers résultats de mesures seront disponibles au cours du premier semestre 2015.

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