Résidus de traitement de minerais d'uranium et impact radiologique.

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01/11/2001

F. Goldschmidt, J.M. Péres, J.P. Pfiffelmann L'Uranium, de l'environnement à l'homme, EDP Sciences, Les Ulis (France). collection IPSN Chapitre 12 - p.319-340

Type de document > *Ouvrage/Contribution ouvrage (papier ou CD-Rom)
Mots clés publication scientifique > déchets radioactifs : stockage de surface et sites pollués , uranium
Unité de recherche > IRSN/DEI/SARG/LETS
Auteurs > GOLDSCHMIDT Frédéric , PERES Jean-Marc

L'exploitation minière d'uranium constitue l'étape initiale du cycle du combustible, elle se poursuit par des opérations de traitement mécanique et chimique consistant à séparer l'uranium métal des autres constituants du minerai, la gangue minérale, le plomb, le zinc, le cuivre, le nickel, l'arsenic, le molybdène, le fer, etc. Cette première transformation de l'uranium dans le processus de fabrication du combustible nucléaire aboutit à la commercialisation d'un concentré d'uranium, le « yellow cake », et génère des effluents liquides à gérer, ainsi que d'importantes quantités de déchets ou résidus de traitement de minerai d'uranium qui sont stockées sur les sites d'exploitation. Compte tenu des cours de l'uranium sur le marché international, l'activité minière décroît en France, de telle sorte qu'il reste une faible quantité de résidus à produire dans les prochaines années comparée aux 50 millions de tonnes déjà stockées sur une vingtaine de sites en France. Ces quantités demeurent modestes comparées aux plusieurs centaines de millions de tonnes stockés dans un certain nombre de pays (Canada, Fédération de Russie, Allemagne, ... ). On retrouve dans les résidus de traitement du minerai de l'uranium résiduel ainsi que ses descendants, en particulier le 230Th (période 75000 ans) et le 226Ra (période 1600 ans). Les résidus de traitement constituent ainsi une source importante de radioéléments, l'uranium, mais surtout le radium et le radon, dont il convient de « limiter l'impact radiologique à des niveaux aussi faibles qu'on puisse atteindre compte tenu des facteurs techniques, économiques et sociaux » c'est le principe ALARA de la Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR). Ce chapitre présentent les principales étapes du processus de traitement du minerai générant les résidus miniers et quelques-unes de leurs caractéristiques les plus notables eu regard de l'impact radiologique de l'uranium. Il faut souligner que la généralisation est difficile du fait que chaque stockage de résidus résulte d'une histoire complexe liée notamment à la composition du minerai, aux processus de traitement, aux modes de dépôt et aux conditions de stockage. Chaque site de stockage doit donc être considéré comme un cas particulier.

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