Correction d'interférences de matrice lors de la mesure de l'uranium par ICP-AES dans des échantillons environnementaux.

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26/04/2003

Virginie Camilleri, Christelle Adam et Isabelle Cavalié Spectr’Atom 2003, Pau, 9-11/04/2003

Type de document > *Congrès/colloque
Mots clés publication scientifique > radioécologie en milieu contrôlé , méthode de mesure , uranium
Unité de recherche > IRSN/DEI/SECRE/LRE
Auteurs > ADAM Christelle , CAMILLERI Virginie , CAVALIE Isabelle

L'uranium est mesuré par spectrométrie d'émission atomique à source plasma dans des matrices environnementales complexes (organes et tissus de crustacés et poissons d'eau douce). Si les interférences de matrice peuvent être minimisées en augmentant la puissance du générateur et en diminuant le débit du gaz porteur, pour l'uranium, le meilleur rapport signal sur bruit est obtenu dans les conditions inverses. Par conséquent, les analyses ont été conduites dans des conditions intermédiaires de puissance (1400 W) et de débit de nébulisation (0,8 L min-1). Les matrices environnementales étudiées sont caractérisées par des gammes très étendues de concentrations en Ca, Na, K et Mg, allant respectivement de 0 à 1000 mg L-1, de 0 à 100 mg L-1, de 0 à 200 mg L-1 et de 0 à 10 mg-1 en fonction des organes analysés. La présence de ces éléments induit une diminution de l'intensité des raies d'émission de l'uranium. Par ailleurs, des interférences spectrales sont également observées sur la raie d'émission 409,014 nm. L'ensemble de ces interférences est corrigé à l'aide d'un étalon interne, l'In, ainsi qu'en utilisant un modèle mathématique de régression linéaire multiple (Multicomponent Spectral Fitting). Le pourcentage de recouvrement d'un ajout d'uranium dans ces diverses matrices varie de plus ou moins 5 à 15 %. La justesse de l'analyse est vérifiée en dosant parallèlement l'uranium par ICP-MS.