Extrapolation des effets des radionucléides de l'individu à la population

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21/06/2007

Titre du congrès :Congrès National de la SFRP 2007 Ville du congrès :Reims Date du congrès :19/06/2007

Type de document > *Congrès/colloque
Mots clés publication scientifique > budget énergétique , dynamique de population , radioprotection de l'environnement
Unité de recherche > IRSN/DEI/SECRE/LME
Auteurs > ALONZO Frédéric , GARNIER-LAPLACE Jacqueline , GILBIN Rodolphe

La mise en place d'un futur système de radioprotection de l'environnement nécessite de connaître les niveaux à partir desquels l'exposition chronique à des radionucléides pourrait induire des dommages sur les écosystèmes. Les effets biologiques des radionucléides ont été peu étudiés jusqu'à présent, en particulier aux niveaux faibles (débit de dose inférieur à 1 mGy.h-1) et chez les invertébrés, qui représentent à eux seuls 90% de la biodiversité. De plus, alors que la caractérisation des effets demeure fondée sur des critères d'effets mesurés au niveau des individus (mortalité et reproduction), une plus grande pertinence écologique est acquise en évaluant les effets sur la population. Pour ce faire, deux types d'outils sont développés : d'une part, un modèle matriciel de population permet d'examiner les répercussions sur la dynamique de population des variations observées chez l'individu, et d'identifier les critères individuels (par exemple l'âge lors de la première ponte) les plus pertinents sur le plan écologique ; d'autre part, un modèle dynamique de budget énergétique permet de lier les perturbations de la physiologie des individus aux processus importants de la dynamique de population. La validation expérimentale repose sur un crustacé d'eau douce contaminé de manière chronique à l'Am-241 sur une gamme de débit de dose de 0.16 à 8 mGy.h-1. Le stress radiologique entraîne un accroissement significatif de la respiration, reflétant une augmentation de la dépense énergétique, accompagné d'une réduction de la masse des adultes et de la masse des ½ufs produits. Les jeunes larves présentent une résistance amoindrie au jeûne. Les conséquences potentielles pour les générations suivantes sont examinées à l'aide d'une expérience de 10 semaines sur trois générations. Les résultats mettent en évidence un accroissement de la mortalité et un retard de croissance de la population dès le débit de dose de 0.16 mGy.h-1.

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