Le Césium dans l'environnement - CHAPITRE 7 : MILIEUX AQUATIQUES

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01/11/2000

J. Garnier-Laplace, J.P. Baudin et C. Adam Le Césium, de l'environnement à l'homme, EDP Sciences, Les Ulis (France). collection IPSN Chapitre 7/Milieux aquatiques- p.111/125.

Type de document > *Ouvrage/Contribution ouvrage (papier ou CD-Rom)
Mots clés publication scientifique > césium
Unité de recherche > IRSN/DEI/SECRE/LRE
Auteurs > ADAM Christelle , GARNIER-LAPLACE Jacqueline

En raison, notamment, de son incorporation facile dans les matrices biologiques, le 137Cs est un sujet privilégié de publications scientifiques dans le domaine de la radioécologie des eaux douces. L'existence de diverses revues bibliographiques, plus ou moins récentes, en témoigne (Foulquier, 1979 ; Coughtrey et al., 1985 ; Kimura et al., 1994), tout comme la reprise des préoccupations scientifiques sur le sujet après l'accident de Tchernobyl (Foulquier et Baudin-Jaulent, 1989 ; Hakanson et al., 1996). Comme toute substance polluante rejetée dans un cours d'eau, quelles que soient ses formes physiques et chimiques, le césium se retrouve dans un système à plusieurs composantes biotiques et abiotiques agissant fortement entre elles. Les processus d'échanges entre ces divers compartiments sont complexes et gouvernés par quatre catégories de paramètres: paramètres hydrologiques (débits liquides et solides, temps de séjour, vitesse d'écoulement, turbulence, ... ), paramètres chimiques (concentrations en ions majeurs, pH, potentiel redox, ... ), paramètres physiques (charriage de fond, transport en suspension, remise en suspension, déposition, ... ) et paramètres biologiques (production primaire, bioturbation, pyramide des biomasses, ... ). L'ensemble de ces réactions conduit à une distribution spatiale, temporelle et compartimentale du radionucléide introduit dans le milieu aquatique. En raison du comportement biochimique du césium qui s'intègre dans des processus physiologiques fondamentaux par analogie avec le potassium, les flux échangés sont très largement contrôlés par la structure et la dynamique écologique de la chaîne alimentaire. Les sources de contamination possibles pour un organisme sont déterminées par son mode de vie et par le niveau de la chaîne alimentaire auquel il appartient et la dilution biologique des quantités de 137Cs présentes et les taux de renouvellement du polluant au sein de chaque compartiment sont définis par les biomasses des organismes et/ou des populations.

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