Relation dose-effet sur le taux de croissance chez une algue verte CHLAMYDOMONAS REINHARDTII. Comparaison de deux méthodes pour l'évaluation de la toxicité de l'uranium.

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04/03/2002

SABATIER S*& FORTIN C. Journées d’Ecologie Fonctionnelle, 5-8 mars 2002, Gourdon *étudiant en contrat à l'IRSN

Type de document > *Congrès/colloque
Mots clés publication scientifique > radioécologie en milieu contrôlé , algue , spéciation , uranium
Unité de recherche > IRSN/DEI/SECRE/LRE

L'uranium, très largement dispersé dans l'environnement, est un actinide présent naturellement dans les systèmes aquatiques continentaux. Les origines anthropogéniques sont diverses, depuis l'utilisation au cours des différentes étapes du cycle du combustible nucléaire (en particulier sites miniers et sites de stockage des déchets), jusqu'à l'usage en milieu médical, laboratoire de recherche et l'usage militaire d'uranium appauvri. Ses propriétés physico-chimiques déterminant sa migration dans les eaux naturelles et sa bioaccumulation chez les organismes, font que la présence de cet élément dans les systèmes aquatiques continentaux constitue un risque potentiel pour la biocénose à la fois sur le plan chimique et radiologique (effets des rayonnements ionisants en particulier de particules alpha). L'objectif de la présente étude est d'évaluer l'impact d'exposition à l'uranium sur le taux de croissance chez une algue verte unicellulaire CHLAMYDOMONAS REINHARDTII en prenant en compte la spéciation chimique de l'élément. Les expérimentations sont conduites, d'une part, en turbidostat permettant de cultiver les algues en continu à une faible densité cellulaire constante, en limitant les modifications de spéciation de l'uranium dans le milieu. D'autre part, ces résultats seront comparés à ceux obtenus en lots, afin d'évaluer l'impact des cellules sur le milieu d'exposition. Ces travaux visent donc à tester l'hypothèse que l'augmentation de la densité cellulaire (et la présence accrue de débris cellulaires et métabolites extracellulaires pouvant complexer les métaux) peuvent conduire à une sous-estimation de la toxicité de l'uranium. En sus de la croissance cellulaire, l'accumulation d'uranium et la synthèse de phytochélatines seront mesurées.

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