Utilisation du test d'élongation racinaire pour évaluer la toxicité de l'uranium à un modèle de plante supérieure. cas de l'uranium et du haricot (Phaseolus vulgaris)

Titre du congrès :SETAC Europe 17th Annual Meeting Ville du congrès :Porto Date du congrès :20/05/2007

Il existe peu de données d'effets sur les plantes supérieures suite à des expositions chroniques à de faibles doses de radionucléides après contamination interne par voie racinaire. De plus, peu sont exploitrables dans le cadre de l'évaluation des risques écologiques. La méthodologie d'évaluation des risques pour les radionucléiodes a récemment été développée sur la base de l'existant pour les susbtances chimiques. L'analyse des effets est basée sur l'utilisation de relations dites "dose-réponse" obtenue par le biais de bioessais. Ceux-ci doivent être adaptés au cas des radionucléides, notamment pour prendre en compte les contraintes de radioprotection, le calcul de dose, et la prise en compte de la double toxicité d'origine chimique et radiologique. Etant donné le peu de données disponibles pour l'uranium, l'importance de la voie de contamination sol-plate et de la très forte affinité des racines des plantes supérieures pour l'uranium, le test d'élongation racinaire a été adapté pour évaluer la toxicité de l'uranium. Les relations dose-réponses obtenues pour des cibles d'ordre morphologiques sont souvent hormétiques et non-linéaires. Ainsi, des approches plus mécanistiques sont souvent nécessaires afin d'en apréhender la complexité. Nous avons ici testé l'influence de la spéciation aqueuse de l'uranium sur la bioaccumulation de l'U par les racines du haricot et mis en évidence ceratins paramètres interférents (exemple le phosphore).