Conséquences pour la population française de l'ingestion de denrées contaminées à la suite de l'accident de Tchernobyl

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01/12/1998

P. Renaud, P. Bérard, B. Le Guen

Rapport IPSN/98-07, décembre 1998

Type de document > *Rapport/contribution à GT (papier ou CD-Rom)
Mots clés publication scientifique > radioprotection , contamination , dose , ingestion , Tchernobyl
Unité de recherche > IRSN/DEI/SESURE/LERCM
Auteurs > RENAUD Philippe

Le bilan des conséquences radioécologiques et dosimétriques en France de l'accident de Tchernobyl est présenté dans le rapport IPSN 97-03 (Renaud et al, 1997) établi sur la base de l'ensemble des données scientifiques disponibles et au moyen du logiciel ASTRAL développé par l'IPSN. Ce dernier a permis d'établir la carte des dépôts radioactifs moyens sur le sol français métropolitain et de localiser les zones pouvant présenter les dépôts les plus élevés, de déterminer les évolutions des concentrations en radionucléides des productions agricoles depuis mai 1986, tant pour les valeurs moyennes que pour les valeurs maximales atteintes, enfin d'évaluer les conséquences de l'accident en termes de doses en considérant celles reçues par la majeure partie de la population aussi bien que celles reçues par des personnes plus particuliérement exposées.

Le suivi médical des personnels travaillant sur les sites nucléaires comporte des contrôles des quantités, ou des activités, de radionucléides présents dans leur corps, leurs urines et leur glande thyroïde. Parmi les radionucléides couramment recherchés lors de ces contrôles anthropogammamétriques figurent le 137Cs, le 134Cs et l'131I.

A la suite de l'accident de Tchernobyl et d'aprés les estimations faites à l'aide d'ASTRAL, l'incorporation de ces trois radionucléides via l'alimentation a conduit, pour l'année 1986, à des doses efficaces engagées qui représentent entre 60 % et 70 % des doses totales pour cette année.

Ce document a pour objet de vérifier si l'estimation des doses dues à l'ingestion de denrées contaminées présentée dans le rapport précité est en accord avec les mesures des activités corporelles et des activités dans les urines faites de 1986 à 1989 sur certains personnels travaillant sur des sites du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), de la Compagnie générale des matiéres nucléaires (COGEMA) et d'Electricité de France (EdF).

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