Évaluation des doses dues au 14C, depuis la fin des années 1950, en France métropolitaine.

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16/02/2007

Titre de la revue : Radioprotection Volume : 42 N° : 3 Pagination : 297-313 Date de publication : 16/02/2007

Type de document > *Article de revue
Mots clés publication scientifique > carbone 14 , dosimétrie
Unité de recherche > IRSN/DEI/SESURE/LERCM
Auteurs > ROUSSEL-DEBET Sylvie

Évaluation des doses dues au 14C, depuis la fin des années 1950, en France métropolitaine. L'estimation des conséquences dosimétriques, en France, de la dissémination du 14C provenant des retombées des essais aériens d'armes depuis les années 50 est réalisée. En l'absence de chroniques de mesures du 14C dans les aliments consommées en France durant les 60 dernières années, cette évaluation repose sur la modélisation usuelle de l'équilibre isotopique : on suppose que l'activité spécifique (14C/C) des végétaux vivants est en équilibre avec celle du CO2 de l'air. On considère aussi que ce rapport isotopique reste constant dans les animaux et leurs productions. Les valeurs de l'activité spécifique du 14C dans la biosphère sont issues de la bibliographie. Pour l'adulte, la dose efficace est passée depuis les années 1950 de 12,1 μSv an-1 à un maximum de l'ordre de 22,3 μSv an-1 en 1964 pour redescendre ensuite à un niveau de 12,9 μSv an-1, très légèrement supérieur à sa valeur initiale. La contribution des retombées des essais nucléaires à cette dose a donc atteint durant les années 60 une dizaine de μSv an-1. La génération 1940 a reçu la dose la plus élevée : 190 μSv en 60 ans imputables aux tirs, ce qui reste très faible par rapport à l'exposition naturelle.



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