La radioécologie - Origine des radioéléments, - Transferts des radioéléments, - Etudes de sites, - Bibliographie.

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20/05/2002

Luc FOULQUIER La Radioécologie ; Collection "les techniques de l'ingénieur" - Traité Génie Nucléaire BN 3 908 ; 3 909 ; 3 910 et 3 911 - année 2002

Type de document > *Ouvrage/Contribution ouvrage (papier ou CD-Rom)
Mots clés publication scientifique > radioécologie continentale (terrestre et eau douce) , radioécologie marine et estuarienne , écosystème , impact , radionucléides
Unité de recherche > IRSN/DEI/SESURE/LERCM

BN 3 908 : L’utilisation de l'énergie nucléaire à des fins militaires ou civiles a conduit des scientifiques à se préoccuper dès le début des années 1940 du devenir des radionucléides dans l'environnement. De ces préoccupations est née la radioécologie qui n'est qu'un aspect de l’écologie (du grec Oikos : habitat, et logos : décrire); créée par Haeckel en 1866, elle se définit comme la science globale de l'étude des relations des êtres vivants entre eux et avec leurs milieux. Compte tenu de la présence générale de radioéléments naturels et de la grande dispersion des radioéléments artificiels liés à des rejets contrôlés ou accidentels, l'ensemble des milieux est concerné. On parlera de radioécologie marine, terrestre ou des eaux continentales. Après quelques définitions nécessaires à la compréhension de la radioécologie, le présent texte décrit de manière succincte l'origine des radioéléments. BN 3 909: L'étude du cycle des radioéléments implique en premier lieu d'être capable de les mesurer dans tous les constituants des écosystèmes, ce qui demande des adaptations permanentes des méthodes. On comprend bien que la métrologie« est différente pour les études de terrain à très bas niveau ou les études expérimentales de laboratoire. Par ailleurs, la connaissance des mécanismes de transfert des polluants radioactifs et des cinétiques d'échanges entre un terme source, les vecteurs et les constituants de la biosphère constitue le coeur du travail des radioécologistes. Les valeurs sont obtenues par des travaux expérimentaux au laboratoire et sur le terrain, tous ces aspects étant nourris par un important travail de modélisation. Le présent texte se propose de décrire de manière succincte les techniques permettant de mesurer les radioéléments et d'étudier les mécanismes de dispersion physique ; il abordera ensuite de manière plus approfondie les processus de transfert dans différents milieux. Cet aperçu s'appuie sur les données acquises depuis la fin des années 1950 et sur le travail effectué depuis en France par de nombreuses équipes du Commissariat à l’Énergie Atomique. Il doit beaucoup à l'apport individuel et au travail collectif des chercheurs du Département de Protection de l’Environnement de l'Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire. BN 3 910 : Les études in situ permettent d'observer les niveaux de radioactivité dans l'environnement et de les suivre dans l'espace et dans le temps en fonction de l'évolution des différents termes sources : retombées des essais atmosphériques, rejets, etc. Les résultats contribuent à soulever des questions relatives aux modalités de transfert des polluants que l'on tentera de résoudre par la mise en oeuvre d'expériences de laboratoire. Les travaux de terrain permettent de valider les modèles mis au point. L'ensemble de ces études permet de quantifier l'impact radioécologique lié à la présence de radionucléides dans l'environnement. C'est le cas, par exemple, en se plaçant dans le champ proche des installations nucléaires ; mais il est nécessaire d'explorer des zones plus lointaines qui peuvent être, par leurs caractéristiques écologiques, des lieux d'accumulation des radioéléments. BN 3 911 : bibliographie