Les méthodes et les limites de la dosimétrie après contamination interne

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01/12/2007

Titre de la revue : Radioprotection Volume : 42 N° : 4 Pagination : 501-517 Date de publication : 01/12/2007

Type de document > *Article de revue
Mots clés publication scientifique > calcul de dose , contamination , contamination interne , dosimétrie , dosimétrie interne
Unité de recherche > IRSN/DRPH/SDI/LEDI
Auteurs > BLANCHARDON Eric , FLURY-HERARD Anne , PAQUET François

L'estimation des doses absorbée, équivalente et efficace résultant d'une contamination interne se base sur la mesure de l'activité par anthroporadiamétrie (in vivo) ou par analyse radiotoxicologique in vitro. La valeur d'activité mesurée est interprétée en termes de dose à l'aide de modèles biocinétiques et dosimétriques qui décrivent le devenir des radionucléides dans le corps d'un individu de référence et permettent de calculer l'énergie qu'ils y déposent. Pour s'assurer du respect des limites réglementaires de dose, des programmes de surveillance sont mis en place. Les mesures d'activité peuvent être interprétées suivant une procédure standard comme celle proposée par le groupe IDEAS. Cependant, une incertitude significative est introduite dans le calcul de la dose par les incertitudes de mesure, par la méconnaissance partielle des conditions d'exposition et par le réalisme imparfait des modèles. En plus de cette incertitude, l'extrapolation aux faibles doses d'effets biologiques observés après une irradiation plus intense, la toxicité chimique des radionucléides et l'hétérogénéité du dépôt d'énergie rendent difficile l'estimation du risque résultant d'une contamination interne. En conclusion, il convient de garder à l'esprit que la dose efficace est un outil de gestion de la radioprotection mais pas un indicateur quantitatif du risque individuel.

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