Savoir et comprendre

Musées et collectionneurs : limiter les risques radiologiques des minéraux radioactifs

 

(Dernière mise à jour : Mai 2016)

 

Les collections de minéraux sont parfois radioactives. L’IRSN et d’autres acteurs publics aident les musées et les collectionneurs privés à évaluer et à limiter les risques radiologiques.

 

 

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Roche de pechblende. En étudiant ce minerai, Marie et Pierre Curie ont détecté deux éléments fortement radioactifs : le polonium et le radium.

En France et en Europe, la détention de minéraux radioactifs n’est soumise à aucune obligation de déclaration, ni pour les particuliers, ni pour les musées. En revanche, il est raisonnable d’estimer l’exposition aux rayonnements du public et des personnels non classés comme "exposés aux rayonnements ionisants" et, si nécessaire, de limiter cette exposition.

 

C’est le radon ​présent dans les minéraux qui donne lieu à des obligations. Le décret 2018/434 du 4 juin 2018 oblige plusieurs catégories d’établissements recevant au public à agir dès que le niveau de radon dépasse 300 becquerels par mètre cube (Bq/m3).

 

Lire la page – Minéraux radioactifs : des collections à sécuriser

 

Au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris (MNHN), 5 000 minéraux sur 130 000 ont été identifiés comme radioactifs. Le Muséum d’histoire naturelle de Nice dispose pour sa part, d’une collection de 175 minéraux radioactifs collectés au fil des ans par le Service départemental d’incendie et de secours des Alpes-Maritimes.

 

Avec l’appui de l’IRSN, les deux musées ont recensés et caractérisés leur collection puis réaliser les aménagements nécessaires afin de réduire les risques radiologiques pour leur personnel et le public.

 

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