Savoir et comprendre

1986-2011 - L'accident de Tchernobyl et la sûreté des centrales d’Europe de l’Est

​​​​(Mise à jour) Pour un bilan actualisé en 2021, lire notre dossier « Tchernobyl, 35 ans ​après »​​

​L’accident de Tchernobyl a conduit à évaluer la sûreté des réacteurs nucléaires des pays de l’Europe de l’Est dès que la coopération entre ces pays et les pays occidentaux est réellement devenue possible, au début des années 90. Des points faibles ont été mis en évidence dans la conception des réacteurs, la qualité de leur construction et la fiabilité de leur exploitation. Quant au site même, 20 ans après l’accident, il ne produit plus d’électricité ce qui réduit fortement les risques. Il faut encore parfaire la sécurisation du réacteur accidenté et procéder au démantèlement des trois tranches non accidentées.

À l’Est, des leçons ont été tirées au niveau des réacteurs eux-mêmes, aussi bien les réacteurs RBMK (le type des réacteurs installés à Tchernobyl) que les réacteurs à eau pressurisée (les VVER, dont la conception d’ensemble se rapproche de celle des réacteurs occidentaux). La modernisation des réacteurs, mais aussi l’amélioration de leur exploitation et de leur contrôle, ainsi que le devenir du site ont fait l’objet de programmes d’aide et de coopération internationale, notamment européenne, ainsi que d’une initiative franco-allemande. Il est indispensable que ces programmes soient poursuivis, que la vigilance ne s’étiole pas et que les pays de l’Europe de l’Est parviennent à assurer un niveau de sécurité satisfaisant de leurs installations nucléaires.


(Dernière mise à jour : Juillet 2014)

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