Les grands incendies dans la région de Tchernobyl : origines et conséquences environnementales

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21/04/2021

 

​​Depuis l’accident nucléaire survenu sur le réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, l’environnement proche de cette installation est très fortement contaminé dans un périmètre encore aujourd’hui interdit (zones d’exclusion) d’environ 2600 km2 en Ukraine et  2400 km2 en Biélorussie.

 

Ces zones, qui étaient à l’origine partiellement cultivées ou couvertes de forêts, ont été laissées en grande partie à l’abandon. De ce fait, la végétation et les forêts ont continué de croître et à se développer au détriment des zones cultivées.

En dépit des efforts réalisés par les pays les plus affectés par les retombées de l’accident pour limiter ce phénomène, l’état de la forêt se dégrade, laissant place à l’accumulation de végétaux morts et la densification de la biomasse. Ce délabrement de la forêt auquel s’ajoute le changement climatique marqué par une saison sèche plus intense et plus précoce, aggrave le risque incendie.

De fait, au printemps, certaines pratiques agricoles (brulis) destinées à éliminer la végétation morte, provoque régulièrement des incendies. Les actes de pyromanie, les accidents électriques et la foudre (bien que dans une moindre mesure), sont les autres causes principales de départ de feu.​

 

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