Polynésie française : bilan de la surveillance de la radioactivité en 2012

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07/11/2013

 

La radioactivité en Polynésie française est restée à un très bas niveau en 2012. Effectuées par le Laboratoire d’étude et de suivi de l’environnement (LESE), l’antenne de l’IRSN qui réalise une surveillance permanente de la radioactivité en Polynésie française depuis 1962, les mesures effectuées en 2012 montrent une  stabilité et une continuité par rapport aux  années précédentes.

 

Pour réaliser ce bilan, le laboratoire a effectué 213 prélèvements dans sept îles représentatives de l’ensemble du territoire polynésien :

  • 94 prélèvements biologiques dans le domaine terrestre (boissons, légumes, fruits, viandes, œufs, produits alimentaires d’importation) ;
  • 62 prélèvements biologiques dans le domaine marin (poissons de haut mer, de lagons et autres prélèvements marins) ;
  • 56 prélèvements d’aérosols dans le domaine physique.

 

Une radioactivité artificielle à un très bas niveau

 

En 2012, la dose efficace ajoutée issue de la radioactivité d’origine artificielle est restée inférieure à 5 microsieverts par an. Cette dose représente moins de 0,5 % de celle provenant de l’irradiation naturelle en Polynésie française (environ 1 000 microsieverts par an). A noter que le césium 137 issu des essais nucléaires atmosphériques réalisés entre 1966 et 1974 était le seul radionucléide artificiel encore observable en 2012.

 

Pas d’impact radiologique lié à Fukushima

 

Suite à l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima (Japon) en mars 2011, le laboratoire  a renforcé sa surveillance radiologique du milieu marin. Selon les analyses mensuelles de l’eau de mer réalisées tout au long de l’année 2012, les eaux polynésiennes n’ont pas été impactées par les importants rejets radioactifs en mer de la catastrophe.

 

Autres indicateurs : la concentration en césium 137 n’a pas augmenté et le césium 134 (marqueur de l’accident de Fukushima) n’a pas été décelé sur les poissons de haute mer prélevés en 2012. Or, ces derniers étaient les plus susceptibles de véhiculer une contamination entre le nord et le sud du Pacifique. En 2013, la surveillance se poursuit dans les zones de pêches du Pacifique sud.

 

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