L’IRSN publie le rapport sur la sûreté du parc électronucléaire en 2013 et celui sur la sûreté des transports de substances radioactives à usage civil en 2012 et 2013

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15/12/2014

 

Le point de vue de l’IRSN sur la sûreté et la radioprotection du parc électronucléaire français en 2013

 

Réalisé chaque année sur la base d’une expertise scientifique et technique indépendante, ce rapport fait le bilan du fonctionnement du parc des 58 réacteurs électronucléaires d’EDF à partir des observations effectuées en permanence par l’Institut et des éléments les plus marquants de l’année. 

 

Expert public en matière de recherche et d’expertise sur l​es risques nucléaire radiologiques, l’IRSN participe via ce rapport à la politique de transparence dans le domaine nucléaire. Les progrès réalisés comme les insuffisances identifiées dans ces bilans participent à une meilleure compréhension par les autorités, les acteurs de la filière et par le public des enjeux de sûreté et de radioprotection.

 

Télécharger Le point de vue de l’IRSN sur la sûreté et la radioprotection du parc électronucléaire français en 2013 (PDF, 11,8 Mo)

 

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Infographie : Chiffres-clés 2013 et analyses de la sûreté et la radioprotection des centrales nucléaires en France

 

Pour les 58 réacteurs exploités par EDF répartis sur 19 sites en France, le bilan 2013 ne fait pas apparaître d’évolution notable. La très grande majorité des événements [1] n’a pas eu d’impact sur la sûreté des installations, ni de conséquences pour la santé des travailleurs et du public. L’analyse détaillée a permis de constater l’effet positif des efforts menés par EDF pour traiter les causes des événements liés notamment aux essais périodiques.

 

Néanmoins, il apparaît nécessaire de maintenir une vigilance particulière sur les aspects organisationnels et humains, dans un contexte de renouvellement important du personnel, tant dans les domaines de la sûreté que de la radioprotection.

 

Il faut aussi souligner les avancées dans la protection des centrales contre les agressions d’origine naturelle, qui se traduisent par la mise en œuvre de modifications significatives sur les réacteurs afin d’en renforcer le niveau de sûreté. Le rapport présente enfin des anomalies ou incidents jugés riches d’enseignements par les experts de l’IRSN.

 

Sûreté des transports de substances radioactives à usage civil sur le territoire français : Enseignements tirés des événements significatifs déclarés en 2012 et 2013

 

Ce rapport quantifie et analyse les événements significatifs survenus à l’occasion des 770 000 opérations de transport par voie routière, ferroviaire, fluviale ou aérienne réalisées chaque année en France.

 

Pour le transport de substances radioactives à usage civil et à des fins industriel, médical ou de la recherche en France, le rapport pour les années 2012 et 2013 montre globalement une stabilité du nombre d’événements déclarés, de l’ordre d’une centaine par an, soit un événement pour 10 000 colis transportésAucun des événements survenus en 2012 et 2013 n’a eu d’impact en matière de sûreté des transports, de santé publique ou de protection de l’environnement.

 

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Infographie : Chiffres-clés 2013 et analyses de la sûreté et la radioprotection des centrales nucléaires en France

 

Au titre des progrès, l’IRSN note une baisse du nombre d’événements liés à des défauts affectant le système de fermeture des emballages de transport. Des dispositions, notamment de nature organisationnelle, ont été mises en place par les expéditeurs des colis pour traiter ces événements.

 

En revanche, la récurrence dans le secteur médical de certains types d’événements relatifs à l’arrimage et à la manutention des colis confirme l’intérêt de poursuivre la mise en œuvre d’actions préventives dans ce domaine.

 

Notes :

  1. Nombre d’événements significatifs : quel sens donner à cet indicateur ?
    Les exploitants des installations nucléaires de base doivent déclarer à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) les événements significatifs, 48 heures au plus tard après leur détection. Pour l’IRSN, le nombre d’événements significatifs ne constitue pas à lui seul une « image quantifiée » de la rigueur d’exploitation et les variations de ce nombre ne peuvent pas être directement liées à une variation du « niveau de sûreté ou de radioprotection ». Ces événements sont par contre le reflet de difficultés qu’il s’agit d’analyser et de comprendre en tant qu’alertes pour trouver les pistes pertinentes pour améliorer la sûreté et la radioprotection des installations.