L’IRSN examine le rapport d’évaluation environnementale du PNGMDR 2016-2018

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25/07/2016

Le 20 juillet 2016, l'Autorité Environnementale a publié son avis sur l'évaluation environnementale du Plan National de Gestion de Matières et Déchets Radioactifs (PNGMDR), dans sa version 2016-2018.

 

Ce plan national, établi et actualisé régulièrement sous la responsabilité conjointe de l’ASN et de la DGEC, répond d’ailleurs à une obligation de la directive européenne sur la gestion des déchets d’origine nucléaire. Cette évaluation apprécie en quoi les dispositions préconisées par le PNGMDR permettent de limiter les risques, de toutes origines, d’atteinte à l’environnement.

 

Sont ainsi examinés les efforts consentis pour minimiser les volumes de déchets et prévenir leur dissémination, les risques potentiels de pollution des sols, des eaux et de l’atmosphère liés aux activités de gestion des déchets, les possibilités d’atteinte à la biodiversité, les nuisances « conventionnelles » telles que les émissions de gaz à effet de serre, le bruit ou la perte de patrimoine naturel.

 

Pour établir son avis, l'Autorité Environnementale a sollicité l'IRSN qui lui a fait part de ses principales remarques sur le rapport d'évaluation environnementale du PNGMDR 2016-2018.

 

L'IRSN conclut de son examen du rapport d’évaluation que les dispositions retenues dans le Plan conduisent globalement à limiter l’impact environnemental que pourraient générer les déchets, eu égard aux critères fondamentaux que sont la protection de la santé et la préservation de la qualité de l’environnement. 

 

L’IRSN identifie toutefois des pistes d’amélioration et préconise en particulier :

  • de procéder, pour les différentes solutions techniques envisageables pour la gestion des déchets de très faible activité, à l’analyse de l’ensemble des nuisances environnementales, afin d’apporter un éclairage sur les axes possibles d’optimisation de cette gestion ;
  • d’étudier des  options complémentaires de gestion des déchets de faible activité à vie longue (FA-VL) en examinant, d’une part, la possibilité de gérer dans un centre de stockage commun les déchets uranifères, radifères et thorifères, d’autre part, de répartir les déchets FA-VL en provenance de l’aval du cycle (graphites, bitumes…) entre des centres de surface (pour les moins radioactifs) et le futur centre de stockage en formation géologique profonde. A cet égard, l’avis de l’IRSN sur le rapport d’étape établi par l’Andra sur le projet de stockage des déchets (FA-VL) résume les enjeux techniques associés aux options de gestion envisagées.

  

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