L’IRSN publie son rapport annuel 2016

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04/10/2017

 

Avec la publication de son rapport annuel 2016, l’IRSN, expert public du risque nucléaire et radiologique, rend compte de ses actions majeures en matière de recherche et d’expertise.

 

Consulter le Rapport annuel IRSN pour l'année 2016

 

« Confronté à des choix sociétaux en matière d’énergie et d’offre de soins, face à des attentes accrues en matière de protection contre différentes formes de risques, l’IRSN a montré en 2016 son aptitude à relever de nombreux défis », rappelle Dominique Le Guludec, présidente du conseil d’administration de l’Institut.

 

« Deux projets ont été engagés pour l’avenir », précise Jean-Christophe Niel, directeur général de l’Institut.  « Avec la réorganisation du pôle qui couvre les domaines de la santé et de l’environnement, il s’agit de renforcer la place de l’IRSN dans la recherche française et européenne. Le second projet IRSN 2030 va tracer l’ambition stratégique de l’Institut à horizon 2030  et définir les orientations stratégiques permettant à l’IRSN de s’adapter aux évolutions de son environnement. »

  

Chiffres-clés de l'IRSN en 2016

 

Déployer la stratégie scientifique

 

En 2016, de nombreux programmes de recherche ont connu des avancées significatives. À l’issue du deuxième appel à projets du programme-cadre européen H2020, l’IRSN est impliqué dans 22 projets dans les domaines de la sûreté, de la santé et des déchets radioactifs. Il est également pilote du projet européen sur la rétention du corium en cuve en cas d’accident grave sur un réacteur nucléaire.

 

Depuis 2014, l’Institut a développé une dizaine de plateformes expérimentales et instruments de recherche. En 2016, cela s’est traduit par l’inauguration de l’installation MIRCOM pour l’investigation des effets des rayonnements ionisants au niveau de la cellule. En sûreté, des étapes importantes ont été franchies avec les nouvelles installations ODE dédiée au vieillissement du béton, PERSEE pour l’épuration des effluents gazeux et CABRI pour l’étude du comportement du combustible.

 

Prioriser les enjeux de sûreté

 

En 2016, l’IRSN a transmis près de 600 avis et rapports techniques à l’Autorité de sûreté nucléaire. Une attention particulière a été portée aux enjeux de sûreté liés à la prolongation de la durée de fonctionnement des réacteurs EDF, au réexamen de sûreté des installations existantes, à la construction d’installations nouvelles, au démantèlement d’installations arrêtées et au déploiement des mesures post-Fukushima.

 

La transposition en droit français de la directive européenne sur les normes de base en radioprotection, a constitué une priorité importante en appui aux ministères concernés par le sujet. L’IRSN a également contribué à l’optimisation des doses délivrées lors des examens en imagerie médicale en actualisant les niveaux de référence diagnostique en radiologie conventionnelle, en scanographie et en médecine nucléaire. Enfin, l’avis rendu, à l’Autorité environnementale sur l’étude d’impact environnemental du Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR) réalisée en 2016 préfigure l’introduction des « approches environnementales » dans l’analyse de la sûreté et de la radioprotection des filières déchets.

 

Dans le domaine la défense, l’année 2016 a été marquée par une forte activité avec d’une part, les examens de sûreté des installations nouvelles et d’autre part, l’évaluation des stratégies de démantèlement et d’assainissements d’installations anciennes du cycle de fabrication des armes. Enfin, l’Institut a été fortement mobilisé pour garantir la sécurité des installations nucléaires et des transports.

 

Ouverture à la société : innover encore

 

En 2016, l’IRSN et six autres établissements publics ont signé une charte de l’ouverture à la société en faveur de l’ouverture de leurs activités d’expertise et/ou de recherche. L’Institut entend désormais élargir cette démarche, au-delà de l’expertise, dans la recherche, et au-delà des installations nucléaires, notamment vers le monde de la santé. Il innove en développant des interactions avec les parties prenantes au cours même des processus métiers.

 

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