Bilan de la surveillance de la radioactivité en Polynésie française en 2019-2020

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17/12/2021

 

​Les niveaux de radioactivité artificielle de neuf îles de la Polynésie française mesurés en 2019-2020, dans la continuité des années antérieures, restent à un niveau très bas. Cette radioactivité résiduelle est essentiellement attribuable au césium 137. 

 

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Télécharger le rapport "Bilan de la surveillance de la radioactivité en Polynésie française en 2019-2020" (PDF, 3,85 Mo)

 

Télécharger les annexes du rapport (PDF, 1,67 Mo)​

 

En 2019 et 2020, l’IRSN a poursuivi la surveillance radiologique régulière de la Polynésie française sur sept îles réparties dans les cinq archipels du territoire : Tahiti, Maupiti, Hao, Rangiroa, Hiva Oa, Mangareva et Tubuai ; surveillance qu’il suit régulièrement depuis 1998, en la complétant par des mesures sur deux îles supplémentaires, Rimatara (Archipel des Australes) et Fakarava (Archipel des Tuamotu). Les mesures réalisées couvrent la quasi-totalité de la gamme d’éléments radioactifs artificiels susceptibles d’être décelés dans l’environnement (sols, aérosols, eaux de mer, eaux douces, denrées, etc.), soit le césium 137, le cobalt 60 et les isotopes du plutonium.

 

Cette nouvelle campagne de mesures, dans la continuité de celles de ces dernières années, confirme la stabilité des niveaux de radioactivité artificielle décelable dans l’environnement polynésien. Ils se situent à un niveau très bas, et sont essentiellement attribuables au césium 137.

 

L’exposition de la population de Polynésie française aux rayonnements ionisants est quasi-exclusivement d’origine naturelle : le rayonnement cosmique, les radionucléides d’origine naturelle présents dans les sols et dans les denrées, principalement, le 210Po, le 226Ra, le 14C et le radon dans l’air contribuent, hors exposition médicale, à plus de 99% de l’exposition de la population.

 

Le principal radionucléide d’origine artificielle présent dans les sols et dans les denrées est le 137Cs ; il ne contribue que très faiblement à l’exposition des populations. Quant aux isotopes du plutonium et au 90Sr, ils ne participent pas ou de façon très marginale à l’exposition externe des populations et que très faiblement à l’exposition interne par ingestion d’aliments.

 

En 2019 et 2020, la dose efficace annuelle totale, comprenant l’exposition externe, l’exposition interne par ingestion et l’inhalation est de​ l’ordre de 1,4 mSv pour les adultes de Polynésie française, soit deux fois plus faible qu’en métropole, de l’ordre de 3 mSv, hors exposition médicale. 

 

Depuis la fin de l’année 2020, les résultats de mesure en Polynésie française sont intégrés sur le site du Réseau National de Mesure (RMN) afin de les rendre accessibles au public.

 

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