Portrait de femmes en science : Léa, chargée d'évaluation de la maîtrise des risques radiologiques et nucléaires à l’IRSN

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14/02/2022

Dans le cadre d'un projet intitulé "Femmes En Sciences", l'Association Fédérative Nation​ale des Étudiant.e.s U​niversitaire Scientifique (AFNEUS) o​rganise son premier congrès "Femmes En Sciences" qui se tiendra les 18, 19 et 20 février à la Cité des Sciences à Paris​. Au programme, conférences, rencontres...

Cet évènement vise à m​ettre en avant les femmes dans les carrières et les cursus scientifiques, déconstruire les préjugés et les stéréotypes de genre mais aussi ​mettre en avant la diversité des métiers et des carrières scientifiques.​​



​L'IRSN, partenaire du projet, sera présent à cet événement avec un stand pour partager les expériences de ses collaboratrices. A cette occasion, nous vous proposons une série de portraits.


Léa Marion​


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Léa Marion est chargée d'évaluation de la maîtrise des risques radiologiques et nucléaires à l'IRSN. Issue d'une formation en génie chimique et génie des procédés, elle combine au quotidien expertise scientifique et rédaction d'avis. Elle souhaite briser les murs dressés entre les sciences et les lettres et lever les barrières qui enferment encore trop souvent les unes et les autres dans des professions prédéfinies.

 

Votre parcours en quelques mots

 

Après un bac S spécialité physique chimie, j'ai fait une école d'ingénieur chimiste à prépa intégrée, l'ESCOM. J'ai fait mon cycle ingénieur en alternance, et je me suis spécialisée en génie chimique et génie des procédés, puis j'ai travaillé pendant un an et demi comme ingénieur procédés chez Orano (à l'époque Areva). J'ai fait une année sabbatique pendant laquelle j'ai fait de la musique, et lorsque j'ai voulu reprendre un emploi, je voulais me rapprocher des métiers de la sûreté. C'est là que j'ai trouvé mon poste de chargée d'études de sûreté à l'IRSN.


Un moment qui vous a rendu fière ?

 

Je n'aurais jamais cru que je pourrais trouver un métier où je pourrais concilier autant mon goût pour les sciences et mon amour pour les mots. Donc je suis hyper fière lorsque mes avis sont validés et lorsque je reçois les compliments de ma hiérarchie à leur sujet. J'ai toujours trouvé ridicule qu'en France on sépare les scientifiques des littéraires (heureusement, ça commence à évoluer dans le bon sens), alors je tiens beaucoup à ce double aspect de mon métier !


Quelles sont, selon vous, les idées reçues qui font que les femmes sont moins nombreuses dans les milieux scientifiques ?

 

Ma mère est ingénieure, je n'ai donc jamais douté qu'une femme puisse faire des sciences. L'erreur principale est de croire qu'un métier, quel qu'il soit, est genré. Et il serait temps qu'on dépasse ce stade d'attribuer des appétences, des qualités ou des défauts selon les genres, ils ne sont rien d'autre que le résultat d'un caractère et d'une éducation. Alors éduquons-nous ! ​


Retrouvez les autres portraits !


​​​Aurélie Isambert, responsable de l'unité d'expertise en radioprotection médicale à l'IRSN


​Sonia Chuzel, physicienne​, chargée des méthodes et moyens d'analyse au Laboratoire de télédétection de l'IRSN