Développement d'une forme pharmaceutique véhiculant un calixarène destinée au traitement d'une peau saine ou lésée

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16/11/2009

Aurélie SPAGNUL, thèse de doctorat de l'université Paris-Sud 11, faculté de pharmacie de Châtenay-Malabry, école doctorale "innovation thérapeutique: du fondamental à l'appliqué - pôle: pharmacotechnique et physico-chimie", 205 p., soutenue le 16 novembre 2009

Type de document > *Mémoire/HDR/Thèse
Mots clés publication scientifique > uranium , décontamination , peau , calixarenes
Unité de recherche > IRSN/DRPH/SDI/LRC
Auteurs > SPAGNUL Aurélie

Les accidents de contamination par voie cutanée représentent la seconde cause de contamination des travailleurs de l'industrie nucléaire, après inhalation. La contamination cutanée par l'uranium est particulièrement préoccupante car elle peut conduire à une forte exposition interne des individus et les traitements actuellement employés, c'est-à-dire le rinçage de la zone cutanée contaminée et l'administration de décorporants, sont peu efficaces. Il apparait alors important de développer de nouveaux traitements. La stratégie adoptée dans ces travaux de thèse a consisté à mettre au point un traitement local de la contamination cutanée pour l'uranium basé sur l'utilisation d'un chélateur de la famille des calixarènes, permettant de piéger le radioélément au niveau de la zone cutanée contaminée afin d'empêcher sa pénétration dans l'organisme et ainsi d'éviter la manifestation de ses effets toxiques. Le premier objectif de cette thèse a été de déveloper une forme galénique adaptée à l'usage cutané contenant le calixarène tricarboxylique d'intérêt et capable de le rendre disponible pour la chélation de l'uranium présent dans une solution aqueuse contaminée. Une nanoémulsion de type huile dans une eau caractérisée par la présence de molécules de calixarène à la surface des gouttelettes huileuses dispersées a ainsi été formulée. Le 2nd objectif a consisté à évaluer l'intérêt de la nanoémulsion de calixarène en tant que traitement d'urgence des contaminations cutanées par l'uranium. Dans un premier temps, nous avons démontré par des expérimentations in vitro utilisant la technique d'ultrafiltration que la nanoémulsion de calixarène est capable d'extraire rapidement les ions uranyle d'une solution aqueuse contaminée. L'étude ex vivo de la diffusion percutanée de l'uranium à travers des explants de peau d'oreille de porc montés en cellule de Franz a ensuite montré que l'application de la nanoémulsion de calixarène immédiatement après la contamination cutanée permet d'empêcher le passage de l'uranium à travers la peau intacte et la peau excoriée.

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Céline Bouvier-Capely, tuteur de thèse
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Mémoire de thèse