Histoire de moineaux
Depuis plusieurs jours, nous avons délaissé le milieu forestier pour nous focaliser sur des milieux anthropisés en vue de capturer des moineaux. En effet, en forêt, nous avons capturé de nombreux oiseaux, mais trop peu d’individus pour une espèce donnée.

Capture d'un moineau. Le jaune autour du bec révèle que c'est un juvénile né cette année !
© Jean-Marc Bonzom/IRSN
Tous nos efforts sont maintenant concentrés sur les moineaux. Pour ce faire, nous travaillons au milieu des habitations, les moineaux appréciant les zones urbanisées. Par contre, nous devons demander une autorisation auprès des autorités locales pour travailler au milieu des habitations et si nécessaire, auprès du propriétaire des lieux.
Avant de capturer les moineaux, nous commençons par les attirer en disposant sur le sol des graines. Nous avons achetés 80 Kg de graines pour les répartir sur une dizaine de sites. Et ça marche ! Il est important de déposer beaucoup de graines en une seule fois, car si les moineaux sont présents en nombre, en quelques jours, ils ont vite fait de tout manger. Dès qu’un individu trouve un site de nourriture, ses congénères le rejoignent. Par effet boule de neige, la population grossit. Par la suite, nous disposons des filets judicieusement placés en prenant en compte leurs trajectoires de déplacement.

Appâtage d'un site pour attirer des moineaux en vue de les capturer par la suite.
© Audrey Sternalski / © IRSN
Nous avons également fabriqués quelques nasses à l’aide de grillage pour les placer sur le sol ou en hauteur. Pour l’instant, nous avons plus de succès avec les filets !

Une nasse "maison" pour capturer des moineaux. Ce type de nasse est placée en hauteur
dans des arbres. © Jean-Marc Bonzom/IRSN
A bientôt pour un autre récit.
Dernière modification le 5 juillet 2012