Ce prototype d’un nouveau dispositif permet la mesure rapide pour 16
radioisotopes émetteurs alpha et bêta : 233U, 234U, 235U,
236U, 238U, 239Pu, 240Pu, 241Pu,
242Pu, 237Np, 241Am, 243Am, 90Sr,
229Th, 230Th, 232Th. Il a été mis au point par l’équipe du LMRE (thèse d'Azza Habibi) et associe un module de
chromatographie liquide à un ICP-MS quadripolaire.
Le protocole utilisé permet
de quantifier ces radionucléides en moins de deux heures, contre plusieurs
semaines à l’aide de protocoles classiques, avec une sensibilité moindre mais
compatible avec une situation d’urgence. La limite de détection est comprise
entre le µBq/kg et la centaine de Bq/kg en fonction du radioisotope.

Azza
Habibi, devant l’outil de mesure rapide des émetteurs alpha et bêta
qu’elle a mis au point durant sa thèse, couplant un module de
chromatographie
liquide à un spectromètre de masse ICP-MS. Nicolas Cariou, technicien,
devant l’ICP-MS secteur magnétique. © Francesco Acerbis/IRSN
Le LMRE dispose également d’un ICP-MS secteur
magnétique haute résolution. Il permet de gagner un facteur 10 en sensibilité
par rapport à l’ICP-MS quadripolaire. Il est dédié à la quantification des
isotopes très peu abondants tels que 239Pu, 240Pu et 241Pu.

Système
d’introduction de l’échantillon dans l’ICP-MS secteur magnétique.
© Francesco Acerbis/IRSN