Le SARRP est aussi utilisé pour étudier les effets des faibles doses de rayonnements (≤ 2 Gy). Les conséquences de ce type d’exposition sur les fonctions du cerveau ainsi que sur les mécanismes physiopathologiques associés sont étudiés grâce au développement de plusieurs modèles d’irradiation sur l’installation (irradiation très localisée de certaines sous-structures cérébrales et de la tête entière).
Enfin, l'irradiateur est utilisé par l'IRSN dans le cadre du programme ROSIRIS, dont l'objet est de mieux comprendre la relation causale entre les effets précoces et les effets tardifs des rayonnements ionisants sur l'organisme. La nature des dommages cellulaires radio-induits initiaux dépend de la manière dont l’énergie d’une particule ionisante se dépose au sein d’une cellule et donc des caractéristiques physiques de cette particule. Pour analyser ces dommages, l'une des voies de recherche consiste à établir des liens entre la modélisation biophysique des événements précoces radio-induits et leurs conséquences tardives au niveau moléculaire et cellulaire en étudiant la distribution, la signalisation et la réparation des dommages initiaux de l’ADN ainsi que la restauration de l’architecture de la chromatine en fonction du type de rayonnement ionisant.
Le SARRP offre une dosimétrie fiable et reproductible, avec actuellement (septembre 2017), une dizaine de protocoles de dosimétrie pour des irradiations in vitro disponibles, pour des tensions comprises entre 40 et 220 kV et des intensités comprises entre 2,5 et 27 mA.
Les expérimentations sont menées conformément aux procédures définies par les règles d’éthique régissant l’expérimentation animale.