Les argiles bleues du Cambrien inférieur de Saint-Pétersbourg et leur fissuration. Implications pour des stockages souterrains.

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31/12/2002

Marcel Arnould 1, Jean-Yves Boisson 2, Ivan P. Ivanov 3 C. R. Geoscience 334 (2002) 1135-1140. Académie des sciences / Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS également présenté à : International Meeting Reims 2002 "Clays in natural and engineered barriers for radioactive waste confinement", Reims, France. 09 - 12 décembre 2002

Type de document > *Article de revue , *Congrès/colloque
Mots clés publication scientifique > faille/fracture , milieu argileux , stockage profond
Unité de recherche > IRSN/DEI/SARG/BEHRIG
Auteurs > BOISSON Jean-Yves

Abstract Lower Cambrian Saint Petersburg blue clays and their fissuration. Implication for underground stages. The Lower Cambrian Saint Petersburg blue clays are composed of predominant illite and chlorite, sometimes accompanied by kaolinite. The < 0.1 µm fraction has a high content of illite-smectite mixed layers. Particle-size distribution is more than 50% of clay particles and about 30% of silts. These blue clays correspond to plastic (and soft) clays; they may be compared to the Callovian clays of Bure (France), where storage of natural waste is envisaged. Résumé Les « argiles bleues » du Cambrien Inférieur de Saint-Pétersbourg sont constituées d'illite dominante et de chlorite, avec parfois présence de kaolinite. Des interstratifiés illite/montmorillonite sont très abondants dans la phase < 0,1 µm. Du point de vue granulométrique, outre plus de 50% de particules argileuses, il existe une phase silteuse de l'ordre de 30%. Du point de vue pétrophysique, ce sont des argiles plastiques, de consistance molle. Elles sont subhorizontales et ont jusqu'à 116 m d'épaisseur. Outre l'absence de métamorphisme, malgré leur âge, leur caractère le plus remarquable est leur réseau de fracturation, bien observable en carrière. Les joints sont nets, sans remplissage ni cimentation. Les plans verticaux sont particulièrement développés. Le volume unitaire des blocs de matrice ne dépasse guère 1 m3. Des traces d'oxydation témoignent de circulations d'eau. Ces argiles silteuses anciennes peuvent aider à mieux connaître et comprendre les argilites silteuses épigénétiques calloviennes du site de Bure (Haute-Marne, France), où un stockage souterrain de déchets nucléaires est envisagé. 1Centre de géologie de l'ingénieur , École des mines de Paris, École nationale des ponts et chaussées, UMLV et UMLV-IFI, 5 bd Descartes, Champs-sur-Marne, 77454 Marne-la-Vallée cedex 2, France 2 Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), BP 17, 92262 Fontenay aux Roses cedex, France 3 Department of Soil Science and Engineering Geology, Geological Faculty, Saint Petersburg State University, Saint-Petersburg Russia