La base de données dosimétriques SISERI : état d'avancement un an après sa mise en service

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27/06/2006

Titre du congrès :SFRP 4èmes journées sur l'optimisation de la radioprotection dans les domaines électronucléaire, industriel et médical Ville du congrès :La Rochelle Date du congrès :26/09/2006

Type de document > *Congrès/colloque
Unité de recherche > IRSN/DRPH/SER/UETP
Auteurs > BARBIER Gauzelin , CRESCINI Danièle , DESPRES Alain , RANNOU Alain

  L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a procédé le 15 février 2005 à la mise en service du Système d'information et de surveillance de l'exposition aux rayonnements ionisants (SISERI1), conformément à sa mission de centralisation de l'ensemble des données individuelles dosimétriques des travailleurs susceptibles d'être exposés aux rayonnements ionisants.
L'objet de la communication est de faire le point sur le système, un peu plus d'un an après sa mise en service, et de tirer un premier retour d'expérience avec ses utilisateurs.
Le déploiement opérationnel du système s'est effectué de manière progressive et sans dysfonctionnement majeur tout au long de l'année 2005. A la date du 2 mars 2006, le protocole d'accès à SISERI a été signé par 688 chefs d'établissement. Ce sont ainsi 958 personnes compétentes en radioprotection (PCR) et 522 médecins du travail désignés par leur chef d'établissement qui se sont vu délivrer un certificat numérique leur permettant un accès sécurisé à la base de données. D'ores et déjà, plusieurs centaines de personnes accèdent chaque mois à SISERI.
Un premier bilan relatif à la transmission des informations dosimétriques à l'IRSN peut être fait :
Les résultats individuels de la dosimétrie passive sont transmis mensuellement au système d'information SISERI par les organismes de dosimétrie agréés. Les données sont rapidement intégrées dans la base dès lors qu'elles respectent bien les formats définis dans le protocole. Des difficultés de traitement se posent au contraire lorsque les données sont incomplètes et ne permettent pas une identification fiable des travailleurs (absence de n° RNIPP, mauvaise identification de l'établissement d'appartenance du travailleur...). Ces données nécessitent un traitement manuel, ce qui retarde d'autant leur accès aux médecins du travail ayant en charge les travailleurs concernés.
En ce qui concerne la dosimétrie opérationnelle, au mois de mars 2006 plus de 40 fichiers étaient reçus et traités par jour : à titre indicatif, près 30 000 travailleurs de plus de 1500 entreprises des différents secteurs d'activité avaient eu une dosimétrie opérationnelle enregistrée depuis le 1er janvier 2006. Des difficultés liées à la mauvaise identification des entreprises d'appartenance des travailleurs sont à mentionner. Ce problème est d'autant plus dommageable qu'il concerne des travailleurs d'entreprises de sous-traitance dont la dosimétrie opérationnelle est assurée par l'entreprise utilisatrice. Dans ce cas en effet, SISERI est le seul moyen dont disposent les PCR pour accéder à la dosimétrie de leurs salariés.
Enfin, s'agissant de la dosimétrie interne, aucune donnée n'a pouf encore été transmise à l'IRSN, la priorité des laboratoires d'analyses étant accordée aux actions entreprises pour leur accréditation par le COFRAC et, par suite, leur agrément par la DRT.
On le voit, le régime de croisière de SISERI n'est pas encore atteint et un certain nombre de difficultés doivent être résolues pour y arriver. La plupart des points bloquants ont été identifiés mais aussi les solutions pour les lever. Reste qu'un effort de tous est indispensable pour corriger au plus vite les problèmes évoqués, notamment ceux de la transmission de données mal identifiées ou incomplètes.

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