Savoir et comprendre

Sous-traitance : la nécessaire vigilance

28/01/2013

​À Chooz A comme ailleurs, EDF fait réaliser une grande partie des opérations de démantèlement par des entreprises spécialisées. Des choix stratégiques qui impliquent une concertation et une organisation minutieuses.

 

Pour le démantèlement de la centrale de Chooz A, EDF est le maître d’ouvrage. Il fait appel à des prestataires spécialisés, comme Onet pour la déconstruction de la caverne des auxiliaires, Areva pour la décontamination des générateurs de vapeur, ou encore Westinghouse pour la déconstruction de la cuve. Une trentaine de salariés d’EDF est présente sur le site durant le démantèlement, et tout autant de prestataires s’activent, chaque équipe étant dévolue à une opération bien spécifique.
 

Bien que disposant d’une entité dédiée à la déconstruction EDF n’est pas  un spécialiste des procédés de décontamination, ce qui peut justifier qu’il sous-traite ces opérations auprès de spécialistes. Mais il est évident que cela génère des risques et une surveillance adaptée des prestataires est nécessaire, que ce soit en termes de suivi et de contrôle des opérations. Dans tous les cas, EDF reste le premier responsable de la sûreté de l’installation.
 

Une complexe coordination des équipes
 

EDF s’est fixé des garde-fous : par exemple, trois niveaux de sous-traitance maximum sont autorisés. Pour autant, dans la pratique, la sous-traitance sur le site de Chooz A implique de rester vigilant, que ce soit en termes de maîtrise des risques (veiller à ce qu’une équipe A n’entrepose pas temporairement des déchets à côté de la zone de travail d’une équipe B, ce qui génèrerait une exposition aux rayonnements ionisants inutile), d’organisation du chantier (faire attention à ce qu’une équipe d’une entreprise A ne travaille pas en dessous d’une zone de manutention d’une charge lourde sur laquelle opère une équipe B) ou encore de gestion de l’information.