La réalisation d’un bilan annuel de la surveillance des expositions professionnelles aux rayonnements ionisants est inscrite au code du travail. Le bilan concerne l’exposition externe et interne des domaines d’activité concernés par le risque radiologique, soit 385 000 travailleurs employés dans près de 100 000 entreprises.
Méthodologie suivie
Depuis
l’arrêté du 17 juillet 2013 relatif au suivi dosimétrique des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants, le bilan annuel de leur exposition externe peut être réalisé à partir des seules données contenues dans le Système d’Information de la Surveillance de l’Exposition aux Rayonnements Ionisants (SISERI). En effet, les informations de contextes telles que le métier et le secteur, sont désormais renseignées dans SISERI.
Une étude de faisabilité réalisée par l’Institut a montré que, même si le taux initial de renseignement du secteur d’activité était de 50 %, les informations finalement obtenues après un travail de consolidation étaient suffisantes pour obtenir un bilan représentatif avec la nouvelle méthodologie. Aussi, depuis 2017, le bilan de l’exposition des travailleurs est élaboré à partir des données de l’exposition externe enregistrées dans SISERI. De 2005 à 2016, l’IRSN procédait par agrégation de données demandées aux organismes de dosimétrie agréées.
Avec les données de SISERI,
la répartition des travailleurs par secteur d’activité est plus réaliste. Par exemple, cela permet de rectifier les erreurs de classement de certains professionnels en radiologie médicale ou en radiothérapie alors qu’ils interviennent en radiographie industrielle. Néanmoins, le changement de méthode ne permet pas une comparaison des résultats avec ceux publiés par le passé.
Répartition des effectifs suivis en 2017
(en pourcentage)