Savoir et comprendre

Les moyens de prévention opérationnels

21/05/2012

Des dispositions organisationnelles et matérielles adaptées aux risques propres à chaque type de chantiers sont prises afin de protéger les intervenants. En particulier, en zone potentiellement contaminée, les intervenants sont équipés de tenues étanches et de dispositifs de protection respiratoire. Sauf incident, c’est au moment du déshabillage que le risque de contamination interne est alors le plus grand.

Les chantiers identifiés comme étant susceptibles de générer une contamination font l’objet d’un confinement qui les sépare physiquement des autres zones ; leur accès est réalisé via des sas, qui ont pour but d’empêcher la propagation des aérosols radioactifs. Pour cette même raison, des dispositifs sont mis en place pour assurer une cascade de dépressions des zones non contaminées vers les zones les plus contaminées, dont les rejets d’air sont filtrés. Dans ces conditions, il n’y a pas de dispersion de radionucléides à l’extérieur de la zone du chantier, sauf défaillance mécanique, ou non respect des procédures (notamment de contrôle de non contamination en sortie de sas). 

Une contamination peut cependant aussi résulter d’une mauvaise estimation du risque lié au chantier, qui conduit à sous-estimer, voire à ignorer le risque de contamination aérienne (par exemple, ouverture d’un circuit supposé non contaminé…). La contamination peut aussi s’étendre à d’autres zones de chantier si les opérations ont été insuffisamment préparées (par exemple ouverture d’un circuit sous pression).

Des balises de mesure des aérosols permettent de mesurer en permanence la radioactivité ambiante dans la zone de chantier. Elles sont réglées pour déclencher une alarme lorsque la concentration dépasse un seuil préréglé spécifique à chaque chantier. 

Enfin, des contrôles systématiques de non contamination sont réalisés à chaque sortie de zone sur les personnels et les matériels.