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Bilan de la surveillance de la radioactivité en Polynésie française en 2010 et suivi de l’impact de l’accident de Fukushima en Polynésie française et Nouvelle-Calédonie de mars à mai 2011

04/04/2012

 

La surveillance radiologique de l’environnement français est une mission permanente de l’IRSN dans le cadre des politiques publiques de sûreté nucléaire et de radioprotection, participant à garantir au mieux la protection des populations.

 

Ce rapport concerne les résultats obtenus en 2010 dans le cadre de ce suivi mais également les mesures particulières mises en œuvre pour évaluer l’impact radiologique potentiel dans l’environnement en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie de l’accident nucléaire de Fukushima Daiichi (Japon) du 11 mars 2011.

 

Exercée depuis 1962 en Polynésie, cette surveillance, qui concerne sept îles (Tahiti, Maupiti, Hao, Rangiroa, Hiva Oa, Mangareva et Tubuai) représentatives des cinq archipels, consiste à prélever régulièrement des échantillons de nature variée dans les différents milieux (air, eau, sol, aliments…) avec lesquels la population peut être en contact.

 

En ce qui concerne les denrées, les échantillons analysés sont représentatifs de la ration alimentaire des polynésiens vivant dans les cinq archipels de ce territoire, et proviennent du milieu marin de pleine mer, du milieu marin lagonaire et du milieu terrestre. La quasi-totalité des échantillons prélevés sont mesurés au Laboratoire d’Etude et de Suivi de l’Environnement de l’IRSN, implanté sur l’île de Tahiti à Vairao.

 

Après une diminution régulière des niveaux de radioactivité depuis l’arrêt, en 1974, des essais atmosphériques français, l’état radiologique constaté en 2010 est stable, dans la continuité des années an​térieures récentes, et se situe à un très bas niveau. Cette radioactivité résiduelle est essentiellement attribuable au césium 137. La dose efficace annuelle ajoutée par la radioactivité résiduelle d’origine artificielle est inférieure à 5 μSv.an-1 (5 microsieverts par an), soit moins de 0,5 % de la dose associée à l’irradiation naturelle en Polynésie (environ 1 000 μSv.an-1).

 

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