FAQ Médecine nucléaire

Questions :

  • Quels sont les niveaux de dose au TEP/scanner (TEP/CT) par rapport à d'autres examens ? Lire la réponse
  • Un patient peut-il avoir un scanner, des radiographies, une échographie ou un examen par IRM le même jour qu'un examen de médecine nucléaire ? Lire la réponse
  • Un examen de médecine nucléaire présente-t-il un risque plus élevé pour les enfants ? Lire la réponse
  • Un enfant peut-il accompagner un patient dans un service de médecine nucléaire ? Lire la réponse
  • Après un examen ou un traitement en médecine nucléaire combien de temps un patient doit-il attendre avant de pouvoir prendre les transports en commun sans risquer de déclencher les portiques de sécurité ? Lire la réponse
  • Un patient doit-il restreindre ses activités après un examen ou un traitement de médecine nucléaire ? Lire la réponse
  • Existe-t-il des risques pour le personnel qui prend en charge des patients ayant eu un examen diagnostique ou un traitement de médecine nucléaire ? Lire la réponse
  • Existe-t-il des risques pour le personnel autre que celui de médecine nucléaire, tel que les infirmiers et autres paramédicaux ? Lire la réponse
  • Tablier de protection radiologique en médecine nucléaire : Quel est son intérêt ? Lire la réponse

 

 

Quels sont les niveaux de dose au TEP/scanner (TEP/CT) par rapport à d'autres examens ?

Un examen de TEP/scanner a deux composantes : la tomographie par émission de positons et le scanner, qui sont réalisés séquentiellement sur le même appareil.

 

L'exposition due au scanner est très variable en fonction du type d'examen, la zone explorée et le but de l'examen. Généralement ce type d’examen concerne la région thoraco-abdomino-pelvienne. La dose délivrée par le scanner est assez faible, dose efficace de l’ordre de 7 mSv. La dose efficace due à l'examen TEP est de 8 mSv pour 400 MBq injectés. Les principales réductions de dose en TEP/scanner sont obtenues en modifiant les paramètres d'acquisition du scanner.

 

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Un patient peut-il avoir un scanner, des radiographies, une échographie ou un examen par IRM le même jour qu'un examen de médecine nucléaire ?

 

L'examen de médecine nucléaire n'affectera pas la qualité des autres examens. Toutefois, si d'autres examens sont programmés, il est important de s'assurer qu'il n'y a pas de doublons et que tous les médecins en charge du patient sont au courant des examens réalisés.

 

Si possible, il est préférable de réaliser l’examen de médecine nucléaire en dernier afin d’éviter d’exposer inutilement le personnel en charge des autres examens.

 

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Un examen de médecine nucléaire présente-t-il un risque plus élevé pour les enfants ?

Oui. Les enfants sont plus sensibles aux rayonnements ionisants que les adultes. Toute irradiation comporte théoriquement un risque d'induction de cancer. La justification de tout examen est donc prépondérante. Dès lors que l'examen est justifié, il doit être optimisé, en réduisant la dose délivrée sans compromettre l'intérêt diagnostique. C’est pour cela qu’il existe des recommandations permettant d’adapter l’activité injectée au poids de l’enfant.

 

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Un enfant peut-il accompagner un patient dans un service de médecine nucléaire ?

Il est préférable de ne pas emmener un enfant dans un service de médecine nucléaire. L'exposition reçue par l'enfant accompagnant le patient (qui est radioactif), bien qu'elle soit faible, est à exclure autant que possible.

 

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Après un examen ou un traitement en médecine nucléaire combien de temps un patient doit-il attendre avant de pouvoir prendre les transports en commun sans risquer de déclencher les portiques de sécurité ?

Il n'y a pas de danger pour les autres voyageurs des transports en commun après un examen diagnostique de médecine nucléaire, en étant toutefois attentif aux enfants et femmes enceintes. Par contre, après un traitement à l’iode 131 (hyperthyroïdie et cancer), il est préférable d’éviter les transports en commun.

 

Dans certains pays, des détecteurs de rayonnements dans des lieux publics et spécifiques tels que les aéroports peuvent être inopinément déclenchés par des très faibles quantités de rayonnements. Le service de médecine nucléaire doit donc remettre au patient un document mentionnant l'examen ou le traitement effectué, au cas où il serait interrogé.

 

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Un patient doit-il restreindre ses activités après un examen ou un traitement de médecine nucléaire ?

Cela dépend du type d’examen ou de traitement. Pour la majorité des examens diagnostiques, l’exposition de l’entourage est généralement faible, aussi le patient peut continuer ses activités sans risque pour les autres, en limitant tout de même les contacts avec les femmes enceintes et les enfants.

 

Pour les traitements, en particulier à l’iode 131, des restrictions peuvent être envisagées au niveau des transports publics et pour la reprise du travail. Il convient aussi d’éviter tout contact avec le patient pour limiter le risque de contamination. Les contacts avec les femmes enceintes et les enfants doivent être proscrits.

 

Le médecin nucléaire en charge de l’examen ou du traitement doit donner au patient et/ou à son entourage les consignes adaptée.

 

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Existe-t-il des risques pour le personnel qui prend en charge des patients ayant eu un examen diagnostique ou un traitement de médecine nucléaire ?

Le risque encouru par le personnel de soins s'occupant de ces patients n'est pas significatif. Toutefois, une attention particulière doit être portée à l'irradiation provenant des patients ayant eu une scintigraphie osseuse ou une thérapie à l'iode 131 car le risque d'exposition du personnel est plus élevé. Le respect de recommandations simples telles que la diminution du temps de présence et l'augmentation de la distance au patient suffisent à réduire l'exposition du personnel.

 

Pour les patients incontinents ou porteurs de sonde urinaire, les recommandations standards s'appliquant au risque infectieux suffisent à prévenir les risques de contamination et d'exposition injustifiée.

 

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Existe-t-il des risques pour le personnel autre que celui de médecine nucléaire, tel que les infirmiers et autres paramédicaux ?

Lors de la même journée plusieurs examens (scanner, ultrasons, IRM, prélèvements…) peuvent être effectués chez le même  patient.  Il est préférable de réaliser l’examen de médecine nucléaire en dernier afin d’éviter d’exposer inutilement le personnel des autres services. Si cela n’est pas possible, le respect de recommandations simples telles que la diminution du temps de présence et l'augmentation de la distance au patient suffisent à réduire l'exposition du personnel.

 

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Tablier de protection radiologique en médecine nucléaire : Quel est son intérêt ?

 

Alors qu’il est efficace en radiologie classique, le port de tablier de protection radiologique (0,35 ou 0,50 mm de plomb) en médecine nucléaire n’apporte que peu de gain en radioprotection :

  • en radiologie classique : atténuation d’un facteur 50,
  • en médecine nucléaire : atténuation d’un facteur 2 en cas d’utilisation de technétium 99m et de seulement 5% pour le fluor 18.

 

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