Thématiques : Terre, univers, espace ; Ecologie, environnement
Lieu de thèse : Bureau d'expertise en hydrogéologie et sur les risques
d'inondation, météorologiques et géotechniques (BEHRIG) -
Fontenay-aux-Roses (92)
Date de début : octobre 2020
Compétence recherchées
- Masters en mathématiques appliquées ou climatologie
- Age limite : 26 ans sauf dérogation.
Sujet de thèse
La caractérisation des niveaux d’aléa météorologiques
(température, pluie, vent), retenus pour la construction et vérification des
installations nucléaires, repose essentiellement sur la théorie des valeurs
extrêmes appliquée à une variable caractéristique de l’aléa étudié. Des séries
d’observations locales, extraite à des stations représentatives des sites
d’intérêt sont souvent utilisées. La physique des phénomènes et les effets
combinés des paramètres météorologiques à l’origine de ces événements extrêmes
ne sont pas considérés en tant que tels. L’utilisation des outils de
modélisation disponibles à fine échelle devrait permettre de combler le manque
d’information lié aux observations, d’avoir une plus grande représentativité
spatiale et de prendre en compte la physique des phénomènes. Ainsi, des
méthodologies alternatives telles que la classification par régime de temps par
exemple pourraient être retenue afin d’identifier les combinaisons d’aléas
plausibles pour chaque régime de temps. L’utilisation des modèles pourra
également être retenue pour identifier les pires combinaisons physiques
possibles en perturbant les paramètres d’entrées et en faisant des rejeux de
simulations.
Ainsi, la thèse pourrait avoir pour objectif général d’offrir une
vision plus exhaustive des phénomènes météorologiques qui pourraient générer
des événements extrêmes et chercherait à définir les pires situations
météorologiques plausibles en métropole, en intégrant la problématique de cumul
des aléas. Enfin dans le contexte climatique actuel, la thèse se penchera sur la
probabilité de ces situations extrêmes en climat passé, présent et futur, les
tendances identifiées par les modèles seront étudiés. La première partie de la
thèse pourrait se déroulera à Météo France à Toulouse, pendant cette période le
doctorant se familiarisera avec les outils, modèles et données de Météo France.
La seconde partie aurait lieu à l’IRSN Fontenay aux roses. Cette période
permettra au doctorant de s’approprier des besoins de l’IRSN afin d’orienter
son programme de recherche dans le but de répondre au mieux aux besoins de
l’IRSN.