La Station SORA
06/10/2021
ContexteFleuve parmi les plus nucléarisés au monde, le Rhône a fait très tôt l’objet d’études, en particulier du fait de l’implantation du centre de retraitement du combustible irradié de Marcoule. A partir des années 1990, la baisse importante des rejets d’effluents radioactifs a contraint l’IRSN à se doter d’une installation capable de suivre l’évolution à la baisse des activités des radionucléides dans le Rhône. C’est en partenariat avec l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée et Corse que la Station Observatoire du Rhône à Arles (station SORA) a ainsi été inaugurée en 2002. Située à l’aval de toutes les installations rejetant des radionucléides artificiels et à l’aval du dernier affluent du Rhône, la station permet d’acquérir des données sur les concentrations des principales substances présentes dans le fleuve, juste avant son débouché en Mer Méditerranée.
Le dispositif
- Définir le rôle des évènements de crue dans l’export des radionucléides, sous leur forme dissoute et particulaire,
- Déterminer l’origine des radionucléides transitant dans un fleuve dont l’histoire récente est marquée à la fois par les retombées atmosphériques globales qui ont affecté les sols de son bassin versant et par les rejets directs d’effluents dans le milieu aquatique.
Cette installation permet également, par son pilotage à distance et par la présence de lignes de prélèvements indépendantes de proposer aux partenaires scientifiques de l’IRSN des échantillons adaptés à leur besoin.