Mécanismes de vieillissement de l'uranium dans des dépôts sédimentaires lacustres : approches spectroscopiques et modélisation géochimique

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16/01/2018


Laboratoire d'accueil : Laboratoire de recherche sur le devenir des pollutions de sites radioactifs (LELI)

Date de début de thèse : octobre 2018

Nom du doctorant : Pierre LEFEBVRE

 

Descriptif du sujet

L’uranium est un radionucléide toxique dont il est essentiel de limiter la dispersion dans l’environnement. À ce titre, la compréhension des mécanismes d’immobilisation de l’uranium dans les milieux réducteurs est une étape indispensable pour assurer la remédiation des sites contaminés. En outre, la réactivité des formes chimiques de l’uranium récemment identifiées dans les sédiments actuels conduit à mieux s’interroger sur les conditions de l’utilisation de cet élément comme marqueur paléo-redox.

L’objectif de ce travail de thèse est de renforcer notre connaissance sur l’évolution de la spéciation de l’uranium dans les milieux naturels anoxiques à partir de l’étude d’enregistrements sédimentaires de plusieurs centaines à milliers d’années. Ceci sera réalisé en couplant une approche spectroscopique utilisant le rayonnement synchrotron et une approche isotopique sur des carottes datées.
Ce travail apportera des résultats nouveaux sur l’évolution à long terme du comportement de l’uranium en milieu réducteur, informations indispensables pour mieux évaluer la sûreté des sites de stockage de déchets nucléaires de faible activité. Dans le même temps, le travail apportera des contraintes fortes sur l’acquisition et la conservation du signal isotopique enregistré par l’uranium lors de la diagenèse des sédiments.
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Laboratoire IRSN impliqué
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