Variabilité des dépôts atmosphériques et des transferts des radioéléments artificiels dans les sols

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26/01/2010

Laurent Pourcelot a soutenu son HDR le 25 janvier 2008 à Strasbourg.

Jury


M. Pierre-Marie Badot, Professeur Université de Franche-Comté, Rapporteur

M. Rémi Barillon, Professeur Université L. Pasteur, Rapporteur

M. François Chabaux, Professeur Université L. Pasteur, Examinateur

M. Pascal Froidevaux, Collaborateur Sci. Université de Lausanne, Examinateur

M. François Gauthier-Lafaye, DR CNRS Université L. Pasteur, Garant d’habilitation

M. Peter Mitchell, Professeur University College Dublin, Rapporteur



Résumé


Les recherches que j’ai menées sur la variabilité des dépôts atmosphériques accidentels et chroniques s’appuient sur les inventaires des sols français en radioéléments artificiels qui proviennent de deux sources : les retombées de l’accident de Tchernobyl et les retombées globales, consécutives aux tirs atmosphériques d’armes nucléaires. Mes recherches sur la variabilité des dépôts reposent sur l’hypothèse que les inventaires des sols constituent « l’empreinte » des dépôts atmosphériques, c'est-à-dire que les sols sont des collecteurs naturels des dépôts, accumulant les polluants de différentes sources, au fil du temps. La répartition verticale des radioéléments utilisés (essentiellement 137Cs, plutonium et 210Pb) dans les sols, qui montre que ces sols sont peu remaniés par l’érosion ou par l’homme, valide cette hypothèse.


Ainsi, au cours de mes recherches, la variabilité spatiale des inventaires des sols en radioéléments artificiels m’a permis d’évaluer l’hétérogénéité des dépôts atmosphériques et de discuter les paramètres environnementaux prépondérants, à l’origine de la variabilité des dépôts (trajectoire des masses d’air, importance des précipitations, nature de la végétation).


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