Dosage par spectrométrie gamma de l'iode 129 dans les échantillons biologiques marins et terrestres. Application à des algues prélevées le long des côtes de la Manche : Fucus serratus et Laminaria digitata

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01/01/1999

D. MARO , D. HEBERT , R. GANDON , L. SOLIER Radioprotection, 34, n°1, p.13-24

Type de document > *Article de revue
Mots clés publication scientifique > métrologie des traces de radioactivité , algue , iode , spectrométrie gamma
Unité de recherche > IRSN/DEI/SECRE/LRC
Auteurs > MARO Denis

Une méthode radiochimique sélective de l'iode a été développée afin de mesurer 129I (période 1,57 x 107 ans) par spectrométrie gamma à basses énergies dans les échantillons biologiques. Elle évite la mise en oeuvre de moyens lourds (activation neutronique ou spectrométrie de masse par accélérateur). La méthode est basée sur l'extraction de l'iode des échantillons afin d'obtenir une matrice aqueuse standard ne contenant aucun agent d'atténuation du signal de 129I autre que 127I (stable). Le dosage de 127I, en fin de radiochimie, permet une correction de cette atténuation et une prise en compte des fluctuations saisonnières du métabolisme de l’iode dans certaines espèces. Des mesures ont été réalisées dans deux algues marines (Fucus serratus et Laminaria digitata) prélevées en janvier et février 1997 dans une zone soumise aux rejets marins de l'usine de retraitement de La Hague. Pour les stations proches du point de rejet, les activités en 129I sont de l'ordre de 60 Bq.kg-1 sec dans Fucus serratus et de l'ordre de 300 Bq.kg 1 sec dans Laminaria dïgitata. À 300 km du point de rejets, les activités en 129I sont de 10 Bq.kg 1 sec dans Fucus serratus et de 171 Bq.kg 1 sec dans Laminaria digitata. Les concentrations en 127I sont comprises entre 547 et 1232 mg.kg-1 sec dans Fucus serratus et entre 6 624 et 14 296 mg.kg-1 sec dans Laminaria digitata pour la période de prélèvements considérée.