Jury
M. Pierre-Marie Badot, Professeur Université de Franche-Comté, Rapporteur
M. Rémi Barillon, Professeur Université L. Pasteur, Rapporteur
M. François Chabaux, Professeur Université L. Pasteur, Examinateur
M. Pascal Froidevaux, Collaborateur Sci. Université de Lausanne, Examinateur
M. François Gauthier-Lafaye, DR CNRS Université L. Pasteur, Garant d’habilitation
M. Peter Mitchell, Professeur University College Dublin, Rapporteur
Résumé
Les recherches que j’ai menées sur la variabilité des dépôts atmosphériques accidentels et chroniques s’appuient sur les inventaires des sols français en radioéléments artificiels qui proviennent de deux sources : les retombées de l’accident de Tchernobyl et les retombées globales, consécutives aux tirs atmosphériques d’armes nucléaires. Mes recherches sur la variabilité des dépôts reposent sur l’hypothèse que les inventaires des sols constituent « l’empreinte » des dépôts atmosphériques, c'est-à-dire que les sols sont des collecteurs naturels des dépôts, accumulant les polluants de différentes sources, au fil du temps. La répartition verticale des radioéléments utilisés (essentiellement 137Cs, plutonium et 210Pb) dans les sols, qui montre que ces sols sont peu remaniés par l’érosion ou par l’homme, valide cette hypothèse.