L'observatoire - « bas bruit de fond » de l'environnement : enjeux, résultats et perspectives des chroniques d'observation dans les environnements proches des CNPE

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21/06/2007

Titre du congrès :SFRP Ville du congrès :Reims Date du congrès :19/06/2007

Type de document > *Congrès/colloque
Unité de recherche > IRSN/DEI/SESURE/LERCM
Auteurs > GONTIER Gilles

L’observation « bas bruit de fond » de la radioactivité dans les bio-indicateurs des
environnements terrestres, aquatiques continentaux et marins proches des C.N.P.E. dispose désormais d’un retour d’expérience conséquent, tant sur la durée que sur la richesse des informations collectées. Elle s’inscrit, comme la plupart des grands programmes environnementaux, dans une perspective « long-terme », de façon à garantir la fiabilité des évolutions constatées.
A côté des programmes de surveillance et d’alertes règlementaires, cet outil complémentaire trouve sa pertinence dans la mise en place d’une méthodologie aguerrie permettant de déceler de très faibles niveaux de radioactivité dans les matrices environnementales et calculer des ratios entre radionucléides et éléments stables qui ne seraient que rarement accessibles sans ce niveau d’exigence.
De ce fait, ce type d’étude « long-terme » et « bas-niveau », favorise une interprétation bien plus fine de l’évolution de radioactivité, qu’elle soit présente ou nouvellement introduite dans l’environnement. Cette démarche appliquée à l’observation des environnements proches des C.N.P.E. permet désormais, tout en optimisant le nombre des observations réalisées vers des espèces « sentinelles » ou « bio-indicatrices », de quantifier les contributions respectives des rejets d’effluents industriels par rapport aux autres apports ambiants plus anciens ou rémanents : stocks naturels, retombées des tirs atmosphériques, accident de Tchernobyl, rejets hospitaliers, etc...
De nombreux développements technologiques ont été intégrés dans ce type d’expertise afin de prendre en compte l’évolution de la qualité des rejets. Si les principaux résultats « bas bruit de fond » ont concerné par le passé les radionucléides émetteurs gamma (110mAg, 60Co, 58Co, 137Cs, 134Cs, etc..), une plus grande diversité de radionucléides est désormais intégrée par cette démarche et concerne le tritium libre et le tritium organique, le 238Pu, le 239+240Pu, l’241Am, le 90Sr et continue de s’ouvrir vers des radionucléides comme le carbone-14, l’129I ou le 63Ni.
Cette démarche volontariste signe une détermination de mieux répondre à l’évolution de la demande sociétale, plus exigeante et plus ouverte à une analyse explicative de la présence de radioactivité dans l’environnement que par le passé.

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