PRIME : un projet de recherche participative pour gérer ensemble des territoires contaminés

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07/12/2007

Titre du congrès :Séminaire International Post-Accidentel Nucléaire Ville du congrès :PARIS Date du congrès :06/12/2007

Type de document > *Congrès/colloque
Unité de recherche > IRSN/DEI/SESURE/LERCM
Auteurs > CHAMPION Marc , MERCAT-ROMMENS Catherine

L’objectif du projet PRIME (Projet de Recherche sur les Indicateurs de la sensibilité radioécologique et les méthodes Multicritères appliqués à l’Environnement d’un territoire industriel) est de développer, en concertation entre les experts, les acteurs de la décision et les représentants du territoire, une méthode d’analyse multicritères de caractérisation du territoire contaminé, utilisable pas les gestionnaires du risque lié à un accident industriel impliquant des substances radioactives. Le projet PRIME, initié en partenariat entre l’IRSN, l’ASN/Division de Lyon, la CLI du Gard, l’INERIS et le
Laboratoire d'Analyse et Modélisation de Systèmes pour l'Aide à la décision (LAMSADE) de l’université Paris-Dauphine a ensuite été élargi à d’autres représentants territoriaux : la préfecture de la Drôme, AREVA NC, le Pays « Une autre Provence », l’Agence du développement du Gard
rhodanien, un exploitant viticole du Gard, le conseil scientifique du comité de Baie de la rade de Toulon et l’université de Grenoble/UMR PACTE. Ce projet, labellisé par le Pôle de compétitivité PACA « Gestion des Risques et Vulnérabilité des Territoires », bénéficie du soutien financier du MEDAD
dans le cadre du programme Risque Décision Territoire 2006.
La méthode choisie est basée sur la hiérarchisation des facteurs de la sensibilité radioécologique d’un territoire vis-à-vis d’une pollution radioactive. La zone étudiée se situe dans la basse vallée du Rhône dans un rayon d’une cinquantaine de kilomètres autour du site de Tricastin-Pierrelatte étendue au sud le long du fleuve Rhône en incluant la frange côtière de la Méditerranée.
La problématique étudiée comprend les questions suivantes : Est-ce qu’un territoire autour d’un site nucléaire n’est sensible à une pollution nucléaire accidentelle qu’en fonction de sa distance à la source ou bien peut-on trouver des critères qui exprimeraient la variabilité de sa sensibilité selon la
nature et l’usage des sols ? Quels critères sont importants pour les personnes vivant le sur le territoire et comment sont-ils pondérés entre eux ? Quels critères sont utilisables pour prendre des décisions ?
Est-ce qu’une méthode multicritère couplée à un SIG peut être un bon outil pour mettre en forme et rendre visibles et accessibles ces données ?

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