Les programmes de recherche achevés

  • La recherche

  • Recherche

10/03/2020

Dans la page ci-dessous sont détaillés quelques programmes de recherche IRSN qui sont achevés.

Les programmes de recherche en cours sont disponibles en cliquant sur ce lien.

Sûreté des installations nucléaires

Le programme STEM2 (Follow-up of the Source Term Evaluation and Mitigation), visait à mieux connaître le comportement de produits radioactifs susceptibles d'être rejetés dans l'environnement en cas d'accident de fusion de combustible dans une installation nucléaire. Ce programme a prit la suite d'une 1ère phase STEM  menée entre 2011 et 2015.

Le projet IVMR (In-Vessel Melt Retention) visait à acquérir de nouvelles connaissances et développer les outils pour mieux évaluer si les mesures définies pour stabiliser et retenir le corium en cuve sont efficaces pour les réacteurs de 1000MWe ou plus en cas d’accident de fusion du cœur.

Le projet ANR AGORAS (Amélioration de la Gouvernance des Organisations et des Réseaux d’Acteurs pour la Sûreté nucléaire) avait pour objectif d'analyser les dimensions humaines et organisationnelles qui interviennent dans la gouvernance des risques nucléaires en France, au regard de l’accident nucléaire de Fukushima-Dai-ichi;

Le programme CHIP visait à réduire le niveau d'incertitude sur l'évaluation des rejets d'iode radioactif au cours d'un accident de fusion dans un réacteur nucléaire. Les résultats du programme permettent également de définir de meilleurs moyens de limitation de ces rejets.

Le projet international project (Benchmark Study of the Accident at the Fukushima Daiichi Nuclear Power Station) consistait à réaliser et analyser des simulations numériques de l'accident de la centrale de Fukushima Daiichi au Japon en 2011.                    

Le projet Code for European Severe Accident Management visait à consolider Astec en tant que système européen de référence pour l’étude des accidents graves dans tous les types de réacteurs de génération II et III.

Le projet Coloss avait pour objectif d'améliorer les codes d'accidents graves.

Le projet PASSAM (Passive and Active Systems on Severe Accident Source Term Mitigation), a étudié les possibilités d'améliorer la réduction (dite mitigation) des rejets radioactifs qui peuvent avoir lieu dans l'environnement suite à un accident nucléaire de fusion de cœur.

Le programme Epicur (Études physico-chimiques de l’iode confiné sous rayonnement) visait à fournir des données expérimentales pour valider les modèles chimiques pour le comportement de l'iode dans l'enceinte du réacteur dans des conditions d'accident.

Le programme STEM (Source Term Evaluation and Mitigation), engagé par l'IRSN sous l'égide de l'OCDE/AEN, vise à mieux connaître le comportement de produits radioactifs susceptibles d'être rejetés dans l'environnement en cas d'accident de fusion de combustible dans une installation nucléaire.

Jasmin (Joint Advanced Severe accidents Modelling and Integration for Na-cooled fast neutron reactors) visait à étendre aux réacteurs à neutrons rapides refroidis au sodium (RNR-Na) l’utilisation du code de calcul de simulation des accidents de fusion du coeur Astec.  

Le projet européen Archer - Advanced High-Temperature Reactors for Cogeneration of Heat and Electricity R&D - avait pour objectif de faire progresser les connaissances relatives à la technologie des réacteurs à très haute température (V-HTR) et en particulier de démontrer la sûreté de ce concept.

Le projet Bestair (Beryllium Source Term due to an Accident in the ITER experimental reactor) mené par l'IRSN en 2013-2014, visait à mieux évaluer d'éventuels rejets de béryllium dans l'environnement en cas d'accident sur l'installation ITER.

Le programme expérimental avait pour but de valider les codes de calculs de criticité concernant les matériaux de structure.

Le projet Asampsa2 - Advanced Safety Assessment Methodologies: Level 2 Probabilistic Safety Assessment / Méthodologies avancées d’évaluation de sûreté : évaluations probabilistes de sûreté de niveau 2 - était coordonné par l’IRSN, et regroupait 21 organismes, issus de douze pays européens.

Le projet Seth 2 s'axait sur l'étude des phénomènes thermohydrauliques pour les besoins de la gestion des accidents.

Etude de l’effet du vent sur les rejets de contamination d’une installation nucléaire. Le programme Tivano (Transferts induits par le vent en régime accidentel et nominal) visait à qualifier le code de calcul CFX et le système de logiciels Sylvia, pour mieux intégrer les effets du vent dans le calcul des rejets.

Le projet Thai - Thermohydraulique, hydrogène, aérosols, iode - consistait à lever les incertitudes concernant la distribution, la combustion et la mitigation de l’hydrogène ainsi que celles concernant le comportement des produits de fission, notamment l’iode, et les aérosols.

L'objectif du programme Terme source (International Source Term Programme - ISTP) était de réduire les incertitudes concernant l'évaluation des rejets de produits radioactifs dans l'environnement en cas d'accident de fusion du coeur d'un réacteur à eau. Autres programmes inclus : Epicur (2005-2016), Mozart (2005-2007), Chip, Becarre (2001-2010).

Le programme Phébus PF avait pour objectif général de contribuer à réduire l'incertitude relative à l'évaluation des rejets de produits radioactifs en cas d'accident de fusion de coeur d'un réacteur à eau sous pression (REP), et d'accroître les capacités d'expertise et de gestion de crise de l'IRSN dans ce domaine.

Le projet Bemuse (Best-Estimate Methods of Uncertainty and Sensitivity Evaluation - on parle aussi de méthodes Best-estimate) concernait l'évaluation des incertitudes et l'analyse de sensibilité. Bemuse était un projet international organisé par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) auquel participait l’IRSN.

Le projet Raphael avait pour mission de développer la recherche européenne sur les réacteurs de génération IV, à gaz et à très haute température (VHTR, Very High Temperature Reactors)

Le programme expérimental Serena - Steam Explosion Resolution for Nuclear Applications - était un projet international coordonné par l’OCDE auquel participait l’IRSN en partenariat avec le CEA.

The COLOSS project aimed at improving severe accident codes

Le but du projet était de distribuer le système de codes ASTEC (Accident Source Term Evaluation Code), co-développé par l'IRSN et la GRS, afin de lui appliquer la stratégie de validation définie dans le projet VASA du 4e PCRD et d’aboutir à une première évaluation des capacités du code.

​​​​​​​L'accord Ifat avait pour objectif d'étudier les conséquences de l'accident nucléaire survenu à Tchernobyl en étudiant la sûreté du sarcophage du réacteur accidenté et les conséquences radioécologiques et sanitaires de l'accident.

Radioprotection de l'homme et de l'environnement

 Le projet MEDIRAD (MEDedIcal low-dose RADiation exposure) à vocation à répondre à une question centrale « Comment améliorer la radioprotection des patients et des professionnels de santé pour s’assurer que les progrès bénéficient à tous et en toute sécurité ? ». Ce projet vise à améliorer les connaissances scientifiques sur les risques liés à l’utilisation des rayonnements ionisants en médecine et à optimiser leur utilisation à des fins diagnostique et thérapeutique.

Le projet TERRITORIES (To Enhance unceRtainties Reduction and stakeholders Involvement TOwards integrated and graded Risk management of humans and wildlife In long-lasting radiological Exposure Situations) avait pour objectif principal de mieux prendre en compte les incertitudes et mieux impliquer les parties prenantes dans les démarches d’évaluation des risques et dans les actions de gestion des territoires contaminés durablement par la radioactivité environnementale.

Démarré en 2005, le programme de recherche EPICE (Evaluation des pathologies potentiellement induites par le césium) visait à étudier les effets non-cancéreux pouvant résulter d’une exposition à de faibles doses de rayonnements ionisants.

Le projet ISATIS (Ionising Radiation and Biological Mechanisms) visait à analyser les dommages qu’une exposition chronique à de faibles doses de rayonnements ionisants induit sur les protéines chez les êtres vivants.

Le projet GIPSIS visait à mettre au point une stratégie thérapeutique innovante du syndrome hématopoïétique (destruction partielle ou totale des cellules souches sanguines) chez les patients atteints d’un syndrome aiguë d’irradiation, en générant des cellules souches hématopoïétiques à partir de cellules souches induites (iPS).

L'Étude de la dosimétrie externe dans la région de Fukushima (Edofu) avait pour objectif de mieux quantifier l'évolution (spatiale et temporelle) des débits de dose ambiants dans la région de Fukushima suite à l'accident nucléaire de 2011. 

Le programme Anthos visait à améliorer l’efficacité de la thérapie cellulaire utilisant les CSM pour traiter les séquelles sévères après une radiothérapie pelvienne.

Le projet Reneb (Realizing European Network in Biodosimetry) consistait à créer et mettre en place un réseau européen en dosimétrie biologique.

Le projet Bioquart (Biologically weighted quantities in radiotherapy) visait à acquérir des connaissances supplémentaires sur la dosimétrie des rayonnements ionisant utilisés dans le domaine médical pour éventuellement reconsidérer le concept de dose absorbée.

L'étude INWORKS avait pour objectif d'améliorer la connaissance des risques de cancer et de pathologies non-cancéreuses liés à une exposition chronique à de faibles doses de rayonnements ionisants délivrées à de faibles débits de dose.

L'étude CURE visait à développer une approche novatrice intégrée impliquant épidémiologie, biologie, dosimétrie, toxicologie et statistiques pour approfondir la connaissance des effets sanitaires des expositions chroniques à l'uranium, et à produire un protocole de projet de recherche collaboratif européen sur cette thématique.

Le projet Freebird (Fukushima Radiation Exposure and Effects in BIRD populations) lancé en 2011 avait pour objectif d’étudier les effets des rayonnements ionisants chez les oiseaux dans la zone contaminée de 100 km autour de Fukushima.

Débuté en 2011, ce projet avait pour objectif principal de développer un dosimètre diamant pour la mesure de la dose délivrée dans des mini-faisceaux utilisés en radiothérapie stéréotaxique. 

Ce programme visait à analyser le caractère opérationnel de différents outils de biodosimétrie dans différents scénarios possibles d’irradiation accidentelle à grande échelle.

Il s'agissait de l'étude des phénomènes et des mécanismes de transfert des radionucléides dans les sols, les sous-sols et vers les écosystèmes.

Le programme Disver (dispersion verticale) visait à valider, à l’aide de campagnes en mer, les calculs du modèle Mars. Co-développé par l’Ifremer et l’IRSN, ce modèle hydrodynamique tridimensionnel simule la dispersion de polluants solubles dans l’eau de mer.

Le projet Fortress (Foliar transfers of radionuclides in agricultural ecosystems) visait à quantifier, dans des conditions réalistes de culture de plein champ, les facteurs de translocation aux parties consommables de quatre espèces végétales cultivées de trois éléments (chlore, sélénium et iode) déposés sur les feuilles par aspersion.

Démarré en 2001, le programme ENVIRHOM avait pour objectif de permettre une meilleure évaluation des risques liés à l’exposition chronique de radionucléides à la fois sur l’environnement et sur la santé de l’homme.

Le projet Extreme, lancé en 2005, était dédié à l’étude des transferts de matières (notamment des stocks de radioactivité artificielle) lors des des épisodes météo climatiques paroxystiques. Deux projets nourrissent par leurs résultats le projet Extreme : le projet Carma (fonctionnement hydro-sédimentaire de la région rhodanienne) et le projet Extrema (qui élargit le champ d’Extreme aux contaminants métalliques sur la zone côtière de la Méditerranée).

Le projet Futurae avait pour but d'effectuer un état des lieux de la radioécologie en Europe et d'évaluer la faisabilité d’un réseau d’excellence en radioécologie.

Ce programme européen avait pour but d'améliorer la quantification des risques de cancer ou de maladies non cancéreuses associés aux expositions multiples externes ou internes.

Les conséquences pour l’homme et l’environnement d’une pollution d’origine industrielle, et notamment radioactive, sont plus ou moins pénalisantes en fonction de l’importance et de la nature de cette pollution, mais aussi des caractéristiques de l’environnement qui la subit. C’est à partir de ce constat que le projet Sensibilité (Sensib) a été lancé . Voir aussi la description du projet Prime, partie de Sensib.

Le programme Erica du 6e PCRD-Euratom visait à mettre en place une méthode d'évaluation du risque environnemental associé aux radionucléides.

Le projet a eu pour objectif d'analyser le risque associé à l'inhalation au radon, sur la base d'études s'intéressant spécifiquement aux effets associés à des expositions à de faibles niveaux et de faibles débits, mais étalées sur de longues durées.

Le programme Carol consistait à étudier les stocks et flux des radionucléides dans l’environnement.