Savoir et comprendre

Perspectives : Harmonisation et solidarité

21/05/2012

Le réseau Etson

Désormais bien installé, le réseau Etson va consolider ses acquis et renforcer les liens entre TSO. Il soutiendra son nouveau partenaire japonais JNES.  
 

Arrivant à maturité, Etson va maintenant travailler à la consolidation de ses acquis et à l’élargissement du groupe des partenaires accueillis. Le réseau va surtout travailler au renforcement des liens entre les TSO : il veut promouvoir la solidarité entre organismes techniques de sûreté, de façon à conforter la compréhension et le soutien mutuel qu’ils peuvent s’apporter en cas de besoin. 
 

Cela comprend l’aide technique sur les sujets de pointe, mais aussi le travail en commun sur des cas d’expertise. Ce soutien ira bien sûr en premier lieu à la JNES (Japan Nuclear Energy Safety Organization) : le TSO japonais ayant intégré le réseau au début de cette année, Etson répondra aux besoins de son nouveau partenaire et produira les expertises qu’il pourra lui apporter.  
 

En cinq ans, que de chemin parcouru ! Les affinités entre les organismes techniques de sûreté européens ont pris une expression très concrète et les activités menées en commun couvrent maintenant la totalité des activités potentielles d’un TSO. La notion de TSO s’est précisée : apporter le support technique nécessaire aux autorités de sûreté et de sécurité et développer les compétences scientifiques utiles pour produire une analyse technique au meilleur niveau.  

 

Des critères à remplir pour faire partie de l’association Etson
 

Plus claire, la notion de TSO est aussi mieux défendue depuis que des organismes internationaux comme l’Agence internationale de l’énergie atomique et la Commission européenne ont reconnu leur importance parmi l’ensemble des acteurs de sûreté.
 

À côté des activités du groupement d’intérêt économique Riskaudit et du forum de recherche Eurosafe, des groupes de travail dédiés à la formalisation des méthodes communes d’évaluation de sûreté ont été renforcés. Les compétences développées par les nouveaux ingénieurs de sûreté sont accessibles à tous au travers de l’institut de formation et de tutorat, Enstti.  
 

Le groupe des TSO s’est enrichi progressivement pour passer à sept membres européens et deux membres associés. Les statuts d’Etson ont donc pris une assise juridique pour permettre le fonctionnement d’un groupe plus important.

 

Après Fukushima
 

Etson est aussi en train de devenir un partenaire des organisations internationales. Il vient d’être saisi par le directeur de l’énergie de la Commission européenne pour définir les tests à réaliser afin d’évaluer la solidité des installations nucléaires et de leur management en cas d’accident ; c’est l’une des premières conséquences de l’accident à Fukushima Daiichi.   
 

Il espère également, dans l’avenir, faire profiter à l’ensemble de la Communauté européenne des méthodes pratiques d’évaluation de sûreté en cours d’harmonisation et de rédaction entre les partenaires d’Etson. Le changement d’échelle et de statut d’Etson va donc permettre de faire avancer la sûreté et la radioprotection en agissant au niveau national et international.