Savoir et comprendre

Objectif de la surveillance renforcée de la radioactivité de l'environnement en France

10/03/2013

​​Afin de suivre l’impact radiologique en France de l’accident de Fukushima Daiichi survenu le 11 mars 2011, l’IRSN avait renforcé la surveillance de la radioactivité de l’environnement en France métropolitaine et dans les Drom-Com.

Cette surveillance renforcée avait pour objectif de confirmer et de quantifier la présence attendue dans l’air d’éléments radioactifs sous forme de particules en suspension (aérosols) et d’iode radioactif gazeux (iode 131 notamment), et de suivre leur devenir dans l’environnement et leur impact éventuel sur la chaîne alimentaire (eau de pluie, herbe, légumes-feuilles, lait). Ce renforcement a pu être mené dans de bonnes conditions grâce à la collaboration de nombreux partenaires institutionnels présents sur le territoire.

Figure III.1 - Vue d’ensemble des moyens de surveillance IRSN mis en œuvre dans les Drom-Com.

Légende : Vue d’ensemble des moyens de surveillance IRSN mis en œuvre dans les Drom-Com pour la surveillance de l’impact de l’accident de Fukushima

Par ailleurs, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait également demandé aux exploitants d’installations nucléaires de base, qui assurent en permanence une surveillance réglementaire de la radioactivité à proximité de leurs installations, de réaliser des mesures complémentaires destinées à détecter la présence de radionucléides artificiels dans l’air, imputables à l’accident.

Au total, ont été produits, en six semaines :

  • plus de 5 700 résultats de mesure par l’IRSN, sur environ 1 400 prélèvements, tous types confondus ;
  • plus de 3 000 résultats de mesure par les exploitants nucléaires et les associations.

L’ensemble de ces résultats de surveillance a été analysé par l’IRSN en temps réel et communiqué sur un site Internet dédié. De mars à mai 2011, les autorités et le public ont ainsi pu accéder à une information actualisée (quotidiennement au début puis de façon plus espacée) sur l’état radiologique en France.

À partir de début mai 2011, les concentrations en radionucléides artificiels sont revenues à des niveaux proches des seuils de décision et les plans de surveillance renforcée ont été suspendus.

En parallèle, les exploitants ont poursuivi la surveillance réglementaire qui leur est prescrite et des associations ont également participé à la vigilance en réalisant des campagnes de prélèvements. Ce chapitre tient compte de ces résultats, qui portent essentiellement sur le compartiment terrestre.

Enfin, l’IRSN a publié, fin janvier 2012, un rapport détaillé sur l’analyse de l’impact de l’accident de Fukushima en France

 

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